Enfin ! 8 phtalates nocifs traqués par une nouvelle méthode de détection et de dosage !

    Enfin ! 8 phtalates nocifs traqués  par une nouvelle méthode de détection et de dosage !Cette « traque »  fera l’objet d’une norme européenne en 2013.

    Celle-ci indiquera une méthode commune de détection des phtalates dans les cosmétiques. C’est l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé) qui l’a mise au point et le professeur Pierre-Antoine Bonnet, de Montpellier, en est le co-auteur.

    Il explique qu’il existe déjà des méthodes pour détecter un ou de plusieurs phtalates dans des environnements différents. La nouvelle méthode mise au point par l’ANSM permet d’en débusquer 12 dans les produits cosmétiques. Parmi celles-ci : 8 ont été reconnues comme nocives pour notre santé en raison de leur toxicité sur la reproduction et sont directement pointés par la nouvelle méthode. On pourra ainsi non seulement déceler la présence des huit phtalates nocifs (sur les douze détectables) dans le produit mais encore en doser le taux de concentration.

    La norme européenne s’imposera à tous ceux qui ont à faire avec les cosmétiques : industriels, autorités de surveillance, associations de consommateurs…

    Il s’agit réellement d’une méthode innovante, toujours d’après le Pr P.A Bonnet, du fait qu’il ne faudra plus recourir à plusieurs méthodes pour déceler la présence des « douze » dans le domaine du cosmétique. Ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent. Il s’agit donc d’une véritable avancée dans la recherche des phtalates grâce à cette nouvelle méthode « pertinente et cohérente ».

    L’équipe de recherche a déjà engagé des travaux complémentaires pour adapter la méthode au domaine des dispositifs médicaux.

    Pour notre part nous ne pouvons qu’applaudir des deux mains à cette traque des phtalates dans les cosmétiques sur la nocivité desquels nous avons attiré l’attention par plusieurs articles de ce blog. Mais plus encore nous réjouissons nous de voir le monde de la recherche s’attaquer au domaine des dispositifs médicaux qui nous paraît relever d’une urgence tout aussi impérative dans le secteur hospitalier, que l’assainissement indispensable de cosmétiques dont les bébés sont les premières victimes.

    Encore un effort et ce sera au tour du secteur de la construction et de la rénovation d’être débarrassé de ces substances particulièrement indésirables.

    Olivier TOMA – PRIMUM-NON-NOCERE

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