Un étiquetage « empreinte santé® » pour prémunir nos enfants

    Un étiquetage « empreinte santé® » pour prémunir nos enfants

    L’obligation réglementaire nécessaire d’un étiquetage précis envers les fabricants de changes pour nouveaux nés.

    Pétition adressée aux ministres des Solidarités et de la Santé, de la Transition écologique et solidaire et de l’Agriculture et de la l’alimentation.

    Signer la pétition

    L’agence PRIMUM NON NOCERE® accompagne des maternités, des crèches, des écoles et des hôpitaux dans leur démarche éco-responsable. Gré de son expérience et de ses analyses indépendantes, elle présente ici les critères de choix à prendre en considération systématiquement, pour bien choisir et garantir l’innocuité des langes pour nos enfants.

    Tout d’abord, il existe trois sortes de couches sur le marché :

    –       Les couches lavables et réutilisables,

    –       Les couches jetables à usage unique à base de produits végétaux, traités ou non,

    –       Les couches jetables à usage unique à base de produits issus de la pétrochimie.

    Les critères à prendre en considération sont :

    –       L’étiquetage du produit mentionnant la composition exhaustive. Il s’agit d’une clef en termes de décision d’achat et d’information au consommateur. Cet étiquetage n’est pas obligatoire, les fabricants entretiennent donc une parfaite opacité sur leur composition et leur provenance.

    –       Le refus d’acheter des produits sans étiquetage et la signature de notre pétition en ligne (lien hypertexte).

    –       La préférence accordée aux couches lavables ou aux couches jetables à base de produits végétaux non traités,

    –       L’absence de glyphosate

    –       L’absence de blanchiment au chlore (TFC),

    –       L’absence de perturbateurs endocriniens

    –       L’absence de parfum et d’allergène,

    –       L’absence d’encre chimique et de colorants de synthèse,

    –       L’absence de produits dérivés du pétrole,

    –       L’absence d’huile minérales

    –       La quantité de déchets générés,

    –       La consommation d’eau annuelle pour la production et l’utilisation

    –       L’impact carbone,

    –       L’attention portée aux différents labels PFC®, Ecocert®, Cosmebio® et l’éco label européen.

    Quelle réglementation pour quels seuils ?

    Le plus souvent, les fabricants industriels se défendent avec des arguments fondés sur le simple respect des seuils concernant les composants préoccupants. Or cet argument relève de l’irresponsabilité pour les nouveaux nés. Nous savons que les perturbateurs endocriniens impactent les nourrissons, et ce, non pas en fonction de la dose, mais en fonction de la récurrence de l’exposition.

    Après l’analyse des produits de la société PAMPERS et la diffusion des résultats à cette dernière, celle-ci nous répond que « les traces d’impuretés sont un problème de société car elles sont présentes partout dans notre environnement ». Avant de déclarer si cette réponse est vraie ou fausse, il convient de s’interroger sur ces « traces d’impuretés ». Les perturbateurs endocriniens ne peuvent pas êtres considérés comme tels. Ceux-ci peuvent induire des changements épigénétiques affectant durablement l’expression des gènes de l’enfant.

    Les 1000 premiers jours de nos bambins, allant de leur conception à leurs deux ans, sont déterminants pour leur vie future, c’est donc durant cette période qu’il paraît inconcevable de les exposer à ces « traces d’impuretés ». Et pourtant, PAMPERS explique que « la présence de traces d’impuretés infinitésimales ne compromet en rien la sécurité de leur produits ». Mensonge ? Méconnaissance ? Cela ne suffit pas. La présence de ces substances ne devrait pas être encore possible, et si c’est le cas, alors l’information du consommateur par une « Empreinte Santé » devrait être le strict minimum. En aucun cas il ne s’agit d’ailleurs d’une fatalité, d’autres fabricants réussissent l’éco-conception de leurs couches pour le bien-être des nourrissons.

    Utiliser des changes contenant des perturbateurs endocriniens, c’est méconnaître leur rôle et l’effet cocktail de ces molécules dans l’environnement du nouveau-né. En dépassant le seul secteur des couches, un nourrisson est exposé plusieurs fois par jour à ces substances : cosmétiques, lingettes, laits infantiles, air intérieur en contiennent. La seule attitude possible est la « tolérance 0 » sur la composition de ces produits pour lesquels il faudrait imposer un étiquetage complet, un score d’impact et une autorisation de mise sur le marché (AMM).

    Pour sortir de cette impasse, soutenez massivement notre pétition que nous présenterons aux deux ministres « responsables »  pour imposer un étiquetage complet : «  l‘empreinte santé ».

    Signer la pétition

    Olivier TOMA – Fondateur de PRIMUM NON NOCERE®

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