La Cour des Comptes s’intéresse à la vaccination.

    La Cour des Comptes s'intéresse à la vaccination.La Cour des Comptes n’est pas très contente en matière de vaccination (entre autres sujets de désolation).

    Elle affirme dans son rapport que « les objectifs vaccinaux établis dans une perspective quinquennale en annexe de la loi de santé publique du 9 août 2004 ont été définis de manière trop uniforme et leur degré de réalisation a été décevant dans le cadre national comme au regard des comparaisons internationales« .

     L’ensemble des préconisations définies pour chaque âge de la vie par les autorités sanitaires forme le calendrier vaccinal. Celui-ci s’est considérablement étoffé sous le double effet de la disponibilité de nouveaux vaccins et d’un meilleur ciblage des recommandations, qui sont elles-mêmes de plus en plus denses. Ces recommandations sont souvent émises au terme d’un processus qui ne permet pas d’en garantir la clarté ni parfois la cohérence.

     Les conditions de prise en charge par la solidarité nationale des vaccins pourraient être améliorées par une diversification des taux de remboursement par l’assurance maladie, des choix plus éclairés sur les stratégies de prévention à mettre en œuvre et des procédures de fixation des prix qui leur soient propres.

     La couverture vaccinale ne touche pas identiquement l’ensemble de la population et certaines catégories sont moins couvertes que d’autres: les populations défavorisées et les adolescents qui ont en moyenne moins de contacts avec la médecine libérale et les habitants de certaines zones géographiques traditionnellement plus réticents à l’égard de la vaccination.

     Le renforcement de la communication sur les vaccins est indispensable par une présence plus systématique sur Internet, une meilleure définition des cibles prioritaires, un encadrement plus efficace de la communication des producteurs des vaccins.

    Les recommandations

    Le rapport est assorti de 16 recommandations qui visent à :

    –        Renforcer l’efficacité des recommandations vaccinales ;

    –        Améliorer la détermination des prix et des taux de remboursements des vaccins ;

    –        Combler les lacunes de la couverture vaccinale ;

    –        Rendre plus efficace la communication sur la vaccination.

    Complétons ces recommandations par l’avis du Docteur Dominique ERAUD, présidente de la CNMSE qui fait observer  » que l’avenir  serait à une vaccination « cas par cas », et plus du tout  aux campagnes  de vaccinations massives;   chacun aurait  son calendrier  vaccinal personnel » puisqu’aucun de nous  ne réagit  de la même manière sur le plan immunologique« ,

    Pour notre part à Primum et au C2DS nous nous demandons si on n’aurait pas intérêt à prôner un calendrier vaccinal individualisé plutôt qu’un programme national pour toute une population. En effet, un dosage d’anti-corps permet de connaitre très précisément les besoins réels d’un individu en la matière et de lui éviter ainsi des vaccins inutiles….voire nocifs

    Cette approche nouvelle de la pratique et de l’organisation vaccinales pourrait être testée sur une ville, pour en mesurer l’efficacité avant d’être généralisée s’il y a lieu. Cette nouvelle approche permettrait de réduire les impacts sanitaires de vaccins inutiles, de réduire les impacts environnementaux et de réduire considérablement et durablement les dépenses d’assurance maladie, ce qui ne serait pas le moindre bénéficie en ces temps de restriction budgétaire. Ce serait une vraie politique de développement durable appliquée à la santé humaine.

    Nous considérons que si les vaccins sont nécessaires, utiles et bénéfiques, ils ne se justifient plus du tout quand il y a présence d’anti corps.

    Rappelons pour avoir une conscience plus nette de l’ampleur du problème que les vaccins représentent 294 millions d’euros chaque année et 19 millions de doses…

    Une telle prolifération est-elle vraiment justifiée ?

    Olivier TOMA – PRIMUM-NON-NOCERE

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