L’Accord de Paris sur le climat, c’est parti !

    L’Accord de Paris sur le climat, c'est parti !

    Photo : Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, à l’inauguration de l’exposition Cap sur la COP22, à Paris, le 14 septembre 2016. (MAXPPP)

    Devant 110 ambassadeurs réunis à Paris, Ségolène Royal a donné le coup d’envoi pour la ratification et la mise en œuvre active du premier accord universel sur le climat de décembre 2015. Admirons la rapidité de cette mise en œuvre qui intervient moins d’un an après l’accord lui-même.

    Rappelons que l’Accord de Paris définit 4 piliers  prioritaires  sur lesquels l’action doit se déployer :

    1/ L’Accord lui-même sans lequel rien n’eut été possible et qu’il convient maintenant de faire ratifier par les retardataires.

    2/ Les Contributions nationales à la réduction des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Il s’agit de définir les lois, politiques publiques et investissements à mettre en place dans chaque pays signataire.

    3/ Les financements. Du nerf de la guerre dépend l’équilibre de l’Accord de Paris. Ségolène Royal, a affirmé que les 100 milliards de dollars de financements annuels seront réunis en 2020. L’état des lieux des financements climat a d’ailleurs  été remis lundi 17 octobre à la présidence de la CoP21. De même que la « feuille de route » des pays donateurs.

    4/ L’agenda des solutions. Pour favoriser la mobilisation de tous la France soutient la poursuite des actions concrètes dans lesquelles elle s’est engagée :

    • déploiement des énergies renouvelables,
    • transports propres,
    • bâtiments économes,
    • gestion durable de l’eau et des forêts,
    • protection des océans.
    D’autres avancées concrètes peuvent être signalées :
    • Initiative énergies renouvelables en Afrique autour des 240 projets
    • Soumission aux partenaires des statuts de l’Alliance solaire internationale approuvés par l’Inde, La France et les États-Unis, qui seront adoptés à Marrakech.
    • Déclaration mondiale pour la réduction des déchets de plastique, cauchemar des océans.
    Rappel en outre des avancées majeures de ces derniers jours en matière de réduction des pollutions :
    • Engagement par l’aviation civile internationale à maîtriser ses GES.
    • Idem pour le transport maritime.
    • Adoption d’un amendement destiné à restreindre la production de HFC (hydrofluorocarbures), gaz à très fort pouvoir de réchauffement.

    Maintenant que la « machine semble être lancée » il devient urgent que la santé et l’environnement investissent les projets politiques des présidentiables qui à ce jour semblent avoir tendance à les oublier.

    Olivier TOMA – PRIMUM-NON-NOCERE

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