Le premier « Label Biodiversité et Immobilier » a été lancé au SIMI.

    logo-BiodiverCityIl aura pour but « d’évaluer et de promouvoir les opérations immobilières qui prennent en compte et valorisent la biodiversité dans les îlots bâtis, pour le bien-être des citoyens« .
    Noble projet donc.
    Quatre grands axes sont retenus dans l’évaluation et l’affichage de la performance écologique des bâtiments que  nous résumerons ainsi :

    • L’engagement des maîtres d’ouvrage à respecter un certain nombre de paramètres.
    • Le projet : une architecture écologique qui valorise le site écologique et le vivant.
    • Le potentiel écologique de la parcelle : nécessité pour l’écologue d’évaluer les facteurs scientifiques faisant la valeur écologique du projet.
    • Les services rendus et les aménités : prise en considération des bénéfices pour les futurs usagers du site, en termes de bien-être, d’esthétique et d’apprentissage de la nature.

    Etant donnée l’urbanisation exponentielle à laquelle nous sommes soumis (80% de la population entassée dans les villes en 2050 !) on conçoit l’importance des enjeux en termes d’environnement et de bien-être.
    C’est à ces enjeux que veut répondre ce nouveau label Biodiversity City qui vient compléter plusieurs certifications internationales : BREEAM®, LEED®, HQE®) Toutes intègrent la biodiversité dans les projets immobiliers mais sans insister sur la nécessité d’une évaluation approfondie.  Le nouveau label, lui, répond à cette nécessité d’évaluation dédiées à la biodiversité et récompense les meilleurs réalisations. Il répond ainsi au vœu exprimé par les acteurs du secteur – maîtres d’ouvrages, constructeurs, foncière, écologues, paysagistes, etc – qui y voient, en plus, un nouveau critère de valorisation des biens immobiliers, donc un atout commercial.
    Lé référentiel technique qui répond aux critères du label est libre de droit et accessible sur Internet.

     Pour notre part, nous commenterons cette initiative qui nous paraît aller dans le bon sens, en disant qu’elle ne sera vraiment utile et bénéfique  que si elle intègre dans ses critères les défis suivants :

    • exigence sur la qualité sanitaire des matériaux de construction et d’entretien.
    • amélioration de la qualité de l’air et la réduction des consommations énergétique.
    • contrôles sur site après ouverture pour labéliser un bâtiment en fonctionnement et non uniquement sur dossier déclaratif.
    • mise en place d’incitateurs énergétiques  fiables et suivis dans le temps.
    • formation des occupants tout au long de l’utilisation du bâtiment

    Sans prise en compte de ces exigences, le nouveau label risque fort de s’avérer insatisfaisant.

    Olivier TOMA – PRIMUM-NON-NOCERE

     

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