Les méfaits d’une mauvaise QAI enfin démontrés.

    QAIUne nouvelle étude qui conforte notre combat incessant pour la Qualité de l’Air Intérieur. C’est la revue Environnemental Heath Perspectives qui conclut de plusieurs études de ce que la QAI a une influence directe sur les capacités cognitives des travailleurs. Tant sur le long terme que sur l’exposition actuelle, immédiate.
    On travaille mieux lorsque l’air est pur, c’est à dire protégé de tous composés organiques volatils (COV), de particules fines ou de dioxyde d’azote. La démonstration, inexistante jusqu’à présent pour des conditions techniques, en est désormais parfaitement établie.

    Des expériences menées dans des conditions qui ne risquent pas d’en fausser les résultats il apparaît que les personnes sélectionnées obtenaient « de bien meilleurs résultats après une journée passée dans un air sain (environnement « Green », entre 40 et 50 µg/m3 de COV) que dans un air « conventionnel », dont la teneur en COV se situe entre 500 et 700 µg/m3 de COV ».
    Avec des effets parfaitement convaincants puisque les tests cognitifs présentaient 61% de meilleurs résultats.
    Puis les chercheurs ont voulu tester l’effet du CO2, gaz issu de la respiration et polluant à part entière.
    A 945 parties pour un million, les tests étaient 15% inférieurs à 550 ppm (équivalent environnement « Green »).
    Quant aux tests effectués dans un environnement très peu aéré (1.400 ppm) ils s’affaissent de 50%.

    D’autres études sont prévues dans d’autres types de locaux dont les écoles. Ce qui n’est pas inutile puisque ces lieux qui accueillent des enfants aux cerveaux particulièrement sensibles à la pollution, sont souvent pollués au-delà de l’admissible.

    Ce qu’a récemment démontré l’étude européenne Sinphonie menée dans 23 pays et qui a établi que les enfants européens :
    – sont exposés à un taux moyen de 1.257 ppm alors que l’OMS conseille de ne pas dépasser 1.000 ppm
    – que 60% d’entre eux respirent un air qui méprise la valeur seuil de 10 µg/m2 de formaldéhyde.
    – Et que 86% des écoliers européens sont loin d’être assurés d’un taux de ventilation recommandé de 4 litres/seconde.

    Il n’est donc plus permis de douter des méfaits d’une mauvaise QAI et le mot d’ordre maintenant doit être : passons à l’action.

    Olivier TOMA – PRIMUM-NON-NOCERE

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