Intervention d’Olivier TOMA à l’UNESCO

    Intervention d'Olivier TOMA à l'UNESCO
    Dans son intervantion à l’UNESCO du 25 Novembre 2010, Olivier TOMA, fondateur de l’Agence Primum Non Nocere a notamment déclaré : « Le monde de la santé est en crise profonde, comme le reste de la société, mais sur le terrain, nous avons la chance d’avoir des professionnels exceptionnels. »

    Beaucoup sont de plus en plus convaincus que le développement durable doit intégrer les établissements de santé et œuvrent au quotidien pour que ce concept devienne une réalité. Beaucoup de professionnels méritent une grande reconnaissance.

    Prévention, eco-consruction hospitalière, nutrition, politique d’achat de produits et matériaux sains, solidarité, gestion éthique, collecte sélective, économies d’énergie, optimisation des dépenses, covoiturage, tous ces thèmes font maintenant partie du quotidien des managers et de leurs équipes.

    Hélas, les freins permanents sont  du coté des politiques car ils réfléchissent à court terme, et fixent de mauvais objectifs: « Réduire les dépenses de santé ! ». Dans un pays où la population augmente, cela constitue un contre-objectif..

    Réduire le déficit de l’assurance maladie pour 2012 est un mauvais objectif, car sabrer les dépenses au moment ou il y a de plus en plus de gens à soigner reviens à diminuer à terme la qualité et la sécurité des soins. C’est inéluctable si l’objectif reste en l’état.

    Et les objectifs en terme de santé publique devraient être fixés sur 20, 30 ou 50 ans.

    Dans le domaine de la santé l’objectif devrait se définir ainsi : « Améliorer la qualité de vie et l’état de santé de la population ». Cela redonnerait du « sens » et permettrait de remettre le système de santé en cohérence, ce qui n’est plus le cas.

    Quand « la » politique parle du domaine de la santé, c’est sous l’angle du déficit de l’assurance maladie, alors qu’on ne parle jamais d’un quelconque « déficit » de l’école ou de la justice.

    La santé, c’est avant tout  « l’amélioration de la qualité de vie qui favorise la création d’emploi locaux, c’est un joyau pour l’économie d’un pays ».

    Le point positif face à ce constat d’échec est que les professionnels de santé ont compris que cette noble politique de santé ne sera pas mise en œuvre par le « haut », car les objectifs de santé sont  exclusivement à court terme pour des raisons purement électorales. Alors cette noble politique de santé doit venir « d’en bas« , des professionnels et des usagers qui, ensemble, doivent militer pour un grenelle de la santé environnementale, mettant tous les acteurs au travail, dans l’esprit de préserver la santé des générations futures.

    Ce mouvement est en route : santé environnementale et développement durable redonneront du sens et de la cohérence.

    Olivier TOMAPrimum Non Nocere

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