Pollution de l’air et tabac

    pollution air

    La pollution de l’air est plus dangereuse que le tabac.

    C’est ce qui ressort de l’étude parue dans le « European Heart-Journal » : 8,8 millions de morts prématurées chaque année dans le monde sont directement liées à la pollution de l’air. Comme on peut s’en douter, la Chine vient en tête de ce terrible palmarès.

    Plus que les 7,2 millions morts dus au tabac enregistrés en 2015 d’après l’OMS.

    On peut interdire le tabac ou le taxer de manière exponentielle, on peut aussi renoncer à fumer… mais comment éviter de respirer ?

    La pollution de l’air est donc une condamnation à mort sans appel et sans possibilité de recours en grâce.

    La France et l’Europe.

    Pour les responsables des études consacrées au sujet :

    – la France compterait 67.000 morts annuels dus à la pollution de l’air.

    – l’Europe dans son ensemble : 790.000 en 2015.

    Estimation nettement supérieure à celle de l’Agence européenne de l’environnement (AEE). Mais peut-on se fier aux chiffres d’une Agence dépendant d’institutions européennes elles-mêmes soumises à de puissants lobbies qui n’ont pas intérêt à trop affoler les populations ?

    Quelques éléments complémentaires de réflexion.

    Loin derrière la Chine donc et ses 2,8 millions de morts. Et même en tenant compte du fait que sa population est environ le double de celle de l’ensemble de l’Europe, on peut dire qu’elle tient le record absolu des morts par pollution de l’air.

    • La moyenne mondiale de mortalité attribuée à la pollution de l’air est de 120 décès par an pour 100.000 habitants.
    • L’Europe se distingue avec 133 morts pour 100.000 habitants, bien que – allez comprendre ! – « les contrôles y soient plus stricts que dans d’autres régions ».

    D’après un responsable de l’institut Max-Planck de Mayence qui a participé à l’étude que nous évoquons ici, cet état de fait s’expliquerait par la combinaison d’une piètre qualité de l’air et d’une forte densité de population, qui aboutit à une exposition parmi les plus élevées du monde.

    En tête du peloton : l’Ukraine avec 76.000 morts par an et la Roumanie avec 36.000 morts « seulement ». Ce qui nous donne, dans les deux cas, un taux supérieur à 200 décès pour 100.000 habitants.

    On peut le comprendre quand on considère que l’Europe de l’Est a bénéficié pendant si longtemps le merveilleux régime communiste, si soucieux du  bien-être des populations qu’il représentait, pour Sartre, le véritable « humanisme ».

    Les recommandations de l’étude.

    Baisser urgemment les seuils d’exposition aux particules fines !

    Signalons que la limite annuelle moyenne pour les PM2,5 telle que fixée par l’Union européenne est de 25 microgrammes par mètre cube. Soit supérieure de 250% aux recommandations de l’OMS !

    Comment se fait-il ?

    Vous avez un début de réponse ci-dessus. Ce qui nous permet d’ailleurs de comprendre les retards et les atermoiements de la Commission dans d’autres domaines tels que les poisons chimiques, tueurs d’abeilles,  déversés dans nos champs, les nanoparticules laissées libres d’envahir notre air et notre nourriture et même encouragées à le faire (voir nos précédents articles consacrés au sujet) et autres substances toxiques dont ne devons pas compter sur elle pour nous en protéger… dans la mesure où des directives restrictives pourraient contrarier les importations US (lire « J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu »… de l’ancien eurodéputé Philippe de Villiers. Très explicite et documenté ».

    Olivier TOMA – PRIMUM-NON-NOCERE

     

    LIEN : https://www.novethic.fr/actualite/environnement/pollution/isr-rse/infographie-la-pollution-de-l-air-tue-deux-fois-plus-que-ce-qu-on-pensait-147042.html?utm_source=AlertesThematique&utm_campaign=19-03-2019&utm_medium=email

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