Le ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement
a annoncé le lancement de trois plans sur la santé-environnement, et plus précisément sur les résidus de médicaments dans l’eau, la chlordécone et le radon.
De même a-t-il annoncé le lancement « dans les prochaines semaines » du plan national sur les résidus de médicaments dans les eaux, et « notamment les perturbateurs endocriniens« , partie intégrante du PNSE2. Ce plan pourra être étendu aux produits cosmétiques.
A Primum-Non-Nocere, cette extension nous paraît tout à fait souhaitable face à la prolifération de produits cosmétiques dont l’innocuité est plus qu’incertaine et qui menacent potentiellement femmes et nouveaux nés ! Nous pensons même que la suspicion de toxicité pour certains des composants de ces produits est tellement fondée, qu’il nous paraît indispensable de soumettre les cosmétiques à la procédure obligatoire d’une autorisation de mise sur le marché ( AMM) comme pour les médicaments.
On nous rappelle que le comité de pilotage et de suivi de ce plan a été installé en novembre 2009.
Le directeur général de la santé (DGS), Didier Houssin, qui coordonne le plan interministériel 2008-10 sur l’exposition à la chlordécone aux Antilles, a également annoncé la préparation d’un deuxième plan sur ce pesticide « dans les semaines qui viennent ».
Enfin, le dossier de presse mentionne l’adoption d’un 2ème plan sur le radon. Il sera adopté au premier trimestre 2011.
Olivier TOMA – Primum-Non-Nocere
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