Une note reçue d’une de nos correspondantes a retenu notre attention. Elle s’est intéressée pour nous à une étude portant sur l’Utilisation du cuivre dans les réseaux d’eau des établissements de santé et publiée par HOSPIMEDIA.
Cette étude qui a comparé le cuivre, le PVC-C (Polivinyle chlorure surchloré)et le PER (Polyéthylène Réticulé haute densité) sur une modélisation d’un réseau de distribution d’eau pour un établissement de santé d’environ 5 000 m² et portant sur les canalisations utilisées pour les installations sanitaires « valorise les propriétés du cuivre, au niveau technique, financier et des risques sanitaires et environnementaux« . Certes, le coût d’investissement est supérieur de 0,43% pour le cuivre, mais « il est compensé par des économies de maintenance, de traitement et de prévention des risques de légionelles« . Economies qui, suivant notre expérience à Primum-Non-Nocere, devraient largement couvrir les 0,43% de supplément initial.
Le bureau d’études qui a effectué cette estimation, considère que le surcoût éventuel « apparaît plus pertinent au regard des avantages que ce matériau est susceptible d’apporter« . L’utilisation du cuivre détermines des économies par : la diminution des produits de désinfection, la facilitation des travaux de maintenance, la diminution de fréquence des rinçages et des analyses bactériologiques. De plus, l’étude affirme que le cuivre est un « atout en matière de gestion des risques« . Sur le plan sanitaire, il est « le meilleur allié en matière de lutte contre la prolifération des légionelles » ainsi que d’autres bactéries. Sur le plan environnemental, le cuivre présente un « bilan environnemental très favorable » car il est « durable, recyclable, n’émet aucun Composé Organique Volatile (COV) et ne présente aucun risque en cas d’incendie » puisque, par nature ininflammable, incombustible et non propagateur de fumée.
Les conclusions s’imposent d’elles mêmes nous semble-t-il.
Olivier TOMA – PRIMUM-NON-NOCERE
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