« Abondance ne nuit pas » ??? Pas quand il s’agit du CO2 !

    Il ya donc de quoi s’alarmer sérieusement quand on apprend que l’observatoire de Mauna Loa, spécialiste en la matière, a relevé une concentration de gaz carbonique dans l’atmosphère de la région Arctique – de même qu’en Mongolie  – dépassant les 400 partie par million (ppm).

    "Abondance ne nuit pas" ??? Pas quand il s'agit du CO2 !En fait, et malgré la crise, les émissions anthropiques de dioxyde de carbone n’ont jamais cessé de monter en puissance,. La preuve nous en est donnée par l’agence internationale de l’énergie qui a calculé que les rejets carbonés mondiaux ont augmenté de 3.2% entre 2012 et 2011. Un véritable record.

    Cela remet en lumière les préoccupations qui étaient à l’origine de toutes les études qui, depuis le vingtième siècle, pointaient les effets toxiques du gaz carbonique  sur la santé publique et qui étaient passées au second plan par rapport à la psychose actuelle du « réchauffement planétaire » dont de nombreux scientifiques pensent qu’il n’a pas grand-chose à voir avec le CO2.

    Ainsi une récente étude menée par l’Institut de microbiologie de la Méditerranée à Marseille a pu mettre en évidence les effets de ce gaz sur des bactéries à des taux de concentration allant de 40 ppm à 1000 ppm (taux prévu à la fin du vingt et unième siècle ! alors qu’il est actuellement de 390 ppm).

    Or il s’est avéré qu’à cette concentration de CO2 « le stress oxydant s’emballe » chez les bactéries observées et « que la mort des cellules, la fréquence des mutations d’ADN et le nombre des lésions de ce même ADN augmentent eux aussi« .

    Ce qui est à retenir de cette expérience c’est qu’il faut d’urgence remettre en première ligne de nos préoccupations, de nos études et de nos décisions législatives ou réglementaires, l’impact sanitaire sur la population en laissant aux scientifiques les joies de la polémique sur l’impact réel ou supposé sur le réchauffement climatique.

    Ne lâchons pas la proie pour l’ombre car, en attendant, l’état sanitaire de nos concitoyens est compromis.

    Olivier TOMA – Primum-Non-Nocere

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