L’air intérieur est aussi pollué que l’air extérieur. Les pollutions liées aux activités des occupants, aux équipements, aux matériaux de construction, de rénovation, de décoration, d’ameublement, l’entretien, la maintenance, le nettoyage, les pesticides,.. sont les déterminants de la qualité de l’air intérieur.
Les enjeux de la mesure de la qualité de l’air intérieur ? Ce sont les impacts sur la santé et notamment celle des nourrissons, des enfants et des femmes enceintes : le SBM (syndrome bâtiment malsain), l’asthme, les allergies, l’hypersensibilité bronchique, les MCS (Hyper Sensibilité Chimique Multiple) , les maladies respiratoires et cardiaques, les cancers,… et les impacts économiques liés aux soins de ces pathologies.
Préserver une bonne qualité d’air intérieur c’est préserver la santé des salariés
La Réglementation
- Les obligations des employeurs face aux mesures de prévention, d’analyse et de mesures.
- Le Plan Santé au Travail (PST 2010 – 2014) et l’exigence des plans de prévention aux agents chimiques, aux CMR, aux nanoparticules.
- Les dispositions du décret N° 2011-321 du 23 mars 2011.
Les Préconisations utiles
- Prendre en considération l’étiquetage COV (Composés Organiques Volatils) des produits d’ameublement et de décoration
- Adopter un nouveau « critère de choix » dans la politique d’achats
- Opter pour des matériaux exempts de nanoparticules
- Privilégier les produits éco-labellisés pour les produits d’entretien et de maintenance
- Réglementer une ventilation des locaux pour une « bonne » qualité d’air intérieur
Olivier TOMA – Primum Non Nocere
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