Les amalgames dentaires pourraient être bientôt interdits dans l’UE d’ici à 2022 suite à un vote des eurodéputés de la commission « Environnement » du 13 octobre. On pourrait même interdire aux praticiens de recourir à ce dispositif médical pour les dents de lait, pour les femmes enceintes et allaitantes dès 2018 !
Non Au Mercure [1] approuve vivement cette disposition alors que la Commission européenne – qui n’en est pas à une position aberrante près – ne veut considérer ce dispositif médical toxique que sous l’angle des emplois qu’il favorise.
A quoi Non Au Mercure répond en félicitant les eurodéputés qui considèrent avant tout la protection des populations et de l’environnement. En phase, en cela, avec les experts indépendants et une large majorité de citoyens européens [2] qui veut être débarrassée du Mercure dont les amalgames dentaires constituent la première source d’exposition et d’imprégnation.
Suivre la Commission on en arrive à cette absurdité (sans doute rentable pour certains) : affirmer vouloir éradiquer le mercure mais le maintenir en dentisterie ! Mais la Commissions n’en est pas à une absurdité près. Sauf que celle-ci peut s’avérer criminelle.
La suite relève maintenant des discussions entre les Etats, le Parlement européen et la Commission. Espérons que le bon sens et surtout le sens des intérêts sanitaires des populations européennes l’emporte sur tout autre considération.
Olivier TOMA – PRIMUM-NON-NOCERE
[1] Non Au Mercure (NAM) Association fondée en 1997 qui lutte contre l’usage du Mercure reconnu scientifiquement dangereux. Dont les amalgames dentaires. NAM intervient aussi pour soutenir les patients intoxiqués, qui, les choses étant ce qu’elles sont, sont abandonnés par la médecine.
[2] Une consultation publique organisée par la Commission européenne a montré que 85 % des citoyens européens exigent l’élimination de l’amalgame dentaire.
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