BEGES santé environnement : une innovation nécessaire

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    Alors que le Conseil d’État règle ses comptes avec le Gouvernement, nous vous présentons une Application en Ligne anti-pollution : BEGES-SANTE-ENVIRONNEMENT.

     

    Une mise en demeure d’ailleurs chiffrée : 10 millions d’euros par semestre !

    Ou l’État s’arrange à réduire la pollution de l’air dans huit zones de l’Hexagone (la proportion n’est pas précisée) ou il paiera 10 millions d’Euros d’amende !

    Devant la passivité du Gouvernement en la matière, le Conseil d’Etat qui l’avait déjà pressé de prendre les mesures nécessaires il y a trois ans, a décidé de se fâcher tout rouge : cette fois-ci le gouvernement devra payer, et très cher, s’il n’agit pas efficacement ; les sommes récoltées étant reversées à des associations.

    Ainsi, si aucune mesure n’est prise – contrairement à ce que promet le nouveau ministre en charge de la Transition écologique – le Gouvernement devra payer 54.000 Euros par jour ! C’est dire que la maison brûle et qu’il faut s’attendre à quelques initiatives dans les semaines qui viennent.

    Elle brûle d’autant plus que le Haut Conseil pour le Climat avait, quant à lui, engagé les hostilités contre les autorités en estimant son action insuffisante pour atteindre à la neutralité carbone d’ici 2050.

    Le Conseil d’État ne fait donc que prendre le relai dans cette levée de boucliers contre un Gouvernement qui communique beaucoup mais agit peu et mal.

     

    Du côté des Associations.

     

    Quant aux « associations » elles pleurent d’un œil mais sourient de l’autre.

    Ou l’État engage enfin une action efficace contre la pollution… ou elles perçoivent la manne tombée de Bercy. A tous les coups elles gagnent.

    Ainsi l’avocat des associations et personnes requérantes auprès du Conseil d’Etat, peut-il déclarer :  « C’est une décision historique (…) pour sanctionner l’inaction du gouvernement français face aux impacts de la pollution de l’air. Sous la contrainte d’une sanction financière représentant 54 000 euros par jour, le nouveau gouvernement devra donc prendre des mesures urgentes et crédibles dans les six prochains mois ».

     

    Pourquoi un montant si sévère ?

     

    Parce que l’État s’était engagé il y a trois ans, à mettre en place des plans pour réduire la pollution de l’air dans 13 zones du territoire, dont Paris, Lyon, Marseille ou encore Grenoble. Il s’agissait de rien moins que de réduire les concentrations de dioxyde d’azote (NO2) et de particules fines (PM10) pour les faire passer au-dessous des valeurs limites fixées par la directive européenne sur la qualité de l’air.

    Trois ans plus tard, rien n’a été fait.

    Ce qui a fâché tout rouge, eux aussi, les Amis de la Terre et plus de 77 associations et lanceurs d’alerte, qui se sont donc tournés vers le Conseil d’État qui constate que « le gouvernement n’a toujours pas pris les mesures demandées pour réduire la pollution de l’air dans 8 zones de France ».

    Ainsi justifie-t-il sa décision d’une astreinte si sévère d’abord en observant ce délai de trois ans qui s’st écoulé depuis la précédente décision et qui aurait dû voir apparaître au moins le début d’une politique anti-pollution, ensuite en se référant au respect des règles européennes, et enfin à la gravité des conséquences en termes de santé publique et à l’urgence qui en découle.

    Conclusion sonnante et trébuchante : 10 millions d’euros par semestre de retard.

    Le Conseil d’État a donc prononcé une astreinte de 10 millions d’euros par semestre. Ce qui veut dire que le gouvernement devra avoir pris des mesures réellement efficaces d’ici six mois s’il veut éviter de creuser un peu plus son déficit record.

    C’est d’ailleurs ce que confirme le ministre de la Transition écologique dans un tweet inspiré.  Cette charmante personne affirme que la France mettra fin à ces dépassements grâce à la création obligatoire d’ici six mois de « zones à faibles émissions » qui interdisent la circulation des véhicules les plus polluants. 

    Acceptons en l’augure.

     

    Notre Analyse et notre Conclusion.

     

    Le BEGES (Bilan d’Émission de Gaz à Effet de Serre), est obligatoire pour mesurer l’empreinte carbone des entreprises et des collectivités.

    Ce procédé consiste à convertir les consommations d’énergie en « tonnes de CO2 »  annuelles. L’objectif étant de réduire de 40 % ces impacts entre 2010 et 2030 comme cela a été défini au fameux Grenelle de l’Environnement.

    Ce sont les faits.

    A notre avis ce procédé est peu parlant et peu mobilisateur : une tonne de CO2, sauf à bénéficier d’une imagination très développée, est un concept qui n’a rien qui puisse sensibiliser les populations, les décideurs, les chefs d’entreprises, les maires, etc. et les inciter en agir sur le terrain.

     

    Une innovation majeure : BEGES SANTÉ-ENVIRONNEMENT.

     

    Primum Non Nocere® a donc décidé de lancer une Application en Ligne : le BEGES SANTÉ-ENVIRONNEMENT au bénéfice de ses clients et prospects.

    Ce logiciel aura le mérite de faire saisir de façon immédiate les enjeux et les défis réels qui se cachent derrière la notion technocratique telle que tonne de CO2 !

    Car ce LOGICIEL aura pour tâche :

    • De convertir l’énergie consommée, en maladies, en journées d’hospitalisation, en coûts pour la Sécu, en impacts sur l’environnement….
    • Il pourra mettre en lumière, d’autre part, les impacts sanitaires du changement climatique et de la pollution.
    • Il deviendra aisé pour tous de constater combien il est essentiel de réduire la consommation d’énergie et plus particulièrement d’énergie fossile si nous voulons améliorer la santé publique. Constat qui a d’ailleurs déjà été réalisé au Japon où nous montrions, dans un récent article, que la réduction de la consommation de diesel et de la vitesse, avait réduit le nombre de maladies cardiovasculaire…

    Lire aussi : Tokyo libéré du Diesel se porte beaucoup mieux !

    N’oublions pas que, néanmoins, 1 décès sur 5 dans le monde est dû à la pollution !

     

    Nous espérons que notre BEGES-SANTE-ENVIRONNEMENT apportera sa pierre à l’édifice des efforts à entreprendre pour améliorer notre niveau de Santé Publique, compromis par des décennies de pollution généralisée.

    Et nous comptons sur ceux de nos visiteurs qui vont bientôt découvrir son existence pour en assurer la promotion auprès de tous ceux qui, par leur activité, sont susceptibles d’améliorer leurs performances en matière de lutte contre la pollution.

    A SUIVRE !

     

    Olivier TOMA – PRIMUM-NON-NOCERE

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