Le Bonheur ça s’apprend : Harvard lui consacre même une étude exhaustive.

    bonheur

    Des « scientifiques » de Harvard ont étudié la vie quotidienne de 724 hommes durant 75 ans et ont retiré de leurs observations la recette du bonheur. Rien de moins.

    Rassurons-nous : ni la richesse ni la célébrité ne suffisent à nous rendre heureux. Nous avons donc toutes nos chances. Ce qui s’avère efficace ? La qualité de nos relations. C’est elle qui garantirait bonheur, santé, mémoire. Et on pourrait la développer grâce à la méditation de pleine conscience .

    L’étude de Harvard.

    Elle a pris fin en novembre 2015 au terme d’une longue étude de plus de 75 ans pendant laquelle  des chercheurs de la Harvard Medical School ont étudié le quotidien de 724 hommes. Elle a « usé » quatre directeurs d’étude successifs entre 1938 et 2017 pour conduire les recherches engagées par la chaire sur le « développement de l’adulte » (Study of Adult Development).

    La méthode.

    À intervalles réguliers les responsables de cette étude ont conduit des interrogatoires qui portaient sur  le travail, la famille et la santé des patients. Ils ont analysé leur sang, scanner leur cerveau et même autopsier les patients impatients de quitter l’étude en chemin.

    Laissons de côté les critères sociodémographiques qui ont été mis en œuvre complexes et précis, de façon à couvrir tout le panel des situations sociales possibles, et concentrons-nous sur les conclusions de cette plus longue étude jamais consacrée au « bonheur ».

    Le Bonheur ça s'apprend : Harvard lui consacre même une étude exhaustive.Les conclusions

    • La première est sans nuance :  » les relations humaines sont excellentes pour le bien-être tandis que la solitude tue« . Il s’est ainsi avéré que les individus les plus en phase avec leur famille, leurs amis, leur cercle social cumulent : ils sont plus heureux mais aussi en meilleure santé ! Tout logiquement les personnes isolées sont apparues moins heureuses, en difficulté de santé et en baisse sur le plan cérébral, en milieu de vie. De plus, elles mourraient aussi plus jeunes.
    • La deuxième conclusion, nous apprend que la qualité des relations prévaut sur la quantité en ce qui concerne le bonheur. Ex : les participants en situation de conflit (dans leur couple par exemple) étaient en moins bonne santé que les autres. Corollaire : il vaut mieux vivre un divorce qu’une relation insatisfaisante. On se porte mieux !
    • Troisième conclusion : les (bonnes) relations sont favorables à l’intellect. Une bonne relation accompagne un esprit clair plus longtemps. Par « bonne » il faut entendre ici « sécurisante » : à savoir une relation qui n’évite pas forcément les conflits mais celle ou chacun des partenaires sait pouvoir compter sur l’autre, même en cas de coup dur. Une telle relation favorise une meilleure mémoire, même à un âge avancé..

    L’avenir

    On remarquera que cette étude est exclusivement masculine. Quant aux participants, sur 724 à l’origine 60 restent encore en vie. On espère que ce sont les plus heureux….

    Mais une deuxième phase de cette étude va commencer qui intégrera les enfants de la première génération, filles et garçons confondus. Elle visera à préciser l’importance de l’éducation et des parents sur la capacité de bonheur des enfants.

    On vous tiendra au courant…..dans cinquante ans peut-être.

     

    La méditation pleine conscience

    Cette activité affirme associer productivité et détente et elle rencontre un succès grandissant sur les « jeunes cadres dynamiques »… et les autres….

    Le Bonheur ça s'apprend : Harvard lui consacre même une étude exhaustive.On en connaît à peu près la méthode : s’asseoir en tailleur, fermer les yeux et se concentrer sur sa respiration. Mais on peut aussi se concentrer sur une partie de son corps, sur ses sensations, sans penser à la présentation importante ou au rendez-vous crucial qui nous attendent un peu plus tard. Bref, n’être présent qu’à soi-même ici et maintenant. Ce que nous ne sommes pratiquement jamais.

    De nature absolument a-religieuse et riche maintenant de trente-cinq ans de pratique aux USA la « méditation pleine conscience » était destinée au départ à réduire le stress des patients et du personnel hospitalier. Aujourd’hui elle a convaincu tous les secteurs d’activités dont certains très célèbres. Puis sont venues les études scientifiques qui ont validé les résultats heureux entraînés par sa pratique régulière : réduction du stress, amélioration de la concentration, contrôle des émotions…

    D’après certains de ses adeptes, elle aiderait le pratiquant dans son travail de création, en apaisant un esprit plus ou moins tourmenté par les soucis matériels, par le « babillage mental » [flux et reflux de pensées parasites] et lui donnerait les moyens de mieux focaliser son attention le rendant plus efficace et créatif.

    Elle ne peut être considérée comme une thérapie du burn-out qui frappe une personne sur cinq, mais elle peut le prévenir en aidant à « prendre conscience du problème, [en activant] nos signaux d’alerte avant qu’il ne soit trop tard« .

    Autre avantage : on peut la pratiquer n’importe où, dans les transports en commun comme sous la douche, dans les embouteillages comme au moment de la pause-café, du fait qu’elle se résume à  » un exercice de respiration de quelques minutes, accompagné parfois d’un mouvement physique « .

    Une de ses variantes s’appelle la « marche méditative » qui consiste simplement à se concentrer sur ses pas. Elle permet de « re-connecter corps, sensations et pensées » à  sortir du « pilotage automatique » dans lequel nous évoluons en permanence et de « développer une présence consciente et sereine qui recentre notre action sur l’essentiel« .

    Le Bonheur ça s'apprend : Harvard lui consacre même une étude exhaustive.Attention : la méditation ne doit pas se dévoyer en une simple technique pour développer des performances ou se déstresser.  Elle doit inclure la bienveillance, affirment certains pratiquants bouddhistes. Un des exercices préconisés consiste à faire revivre l’amour bienveillant qu’on porte à un être cher en pensant à lui, puis à élargir mentalement ce sentiment à une personne moins proche et enfin, à quelqu’un que  vous n’appréciez pas du tout. Dix minutes au total pour vous sentir parfaitement réconcilié avec le monde.

    L’explication

    Pour les matérialistes, la médiation affecte le métabolisme du cerveau et modifie notre comportement. Nous serions alors plus attentifs aux autres, plus conscient des enjeux humains, moins agressifs donc plus bienveillants et capables de remettre à leur place nos « égos » surdimensionnés. En conséquence nous deviendrions plus lucides, moins intéressés, plus justes. Que du bonheur, comme on voit.

    Notre contribution

    Et comme pour voir il faut expérimenter, nous avons décidé que notre équipe allait se former pendant 3 mois à travers 7 séances animées par un coach professionnel qui nous aidera à acquérir les bons réflexes en pratiquant cette technique au quotidien…

    En parallèle nous lancerons un programme de recherche destiné à évaluer les effets et résultats obtenus.

    Bien sûr nous ne mettrons pas 75 ans pour vous les communiquer.

    RV en Mars 2018 donc.

     

    Olivier TOMA – PRIMUM-NON-NOCERE

     

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