Cancer de l’oesophage : café ou thé très chaud peuvent le favoriser

    Cancer de l’oesophage : café ou thé très chaud peuvent le favoriser
    Evitez de boire trop chaud, café, thé ou maté, vous pourrez peut-être éviter un cancer de l’œsophage. C’est une constatation de l’Organisation mondiale de la Santé. Aucun problème, en revanche,  sur la consommation de ces mêmes boissons à des températures “normales”.

    D’après les travaux  Centre international de la recherche sur le cancer basé à Lyon (le CIRC dont les travaux font référence), il conviendrait de boire à moins de 65 degrés Celsius pour éviter de possibles effets cancérogènes chez l’homme. Nous citons le directeur du CIRC : « Ces résultats suggèrent que la consommation de boissons très chaudes est une cause probable de cancer de l’oesophage et que c’est la température, plutôt que les boissons elles-mêmes, qui semble être en cause ». Ces conclusions font suite à une réévaluation des risques de cancer encourus par les consommateurs de café, de maté et de boissons consommées brûlantes et faussement attribués – semble-t-il – à ces substances elles-mêmes.

    En revanche  «le tabagisme et la consommation d’alcool sont des causes majeures de cancer de l’oesophage,  notamment dans de nombreux pays à revenu élevé», souligne ce même responsable. A noter que la majorité des cancers de l’oesophage est comptabilisée dans certaines régions d’Asie, d’Amérique du Sud et d’Afrique de l’Est, où l’on apprécie les boissons très chaudes… et qui ne figurent généralement pas au nombre des « pays à revenu élevé« . Contradiction ?

    Devra-t-on choisir entre le Coca et le « p’tit blanc au comptoir » bien frais ? 

    Plus sérieusement nous ferons observer que les restaurants des établissements de santé qui servent plusieurs centaines de millions de repas par an, doivent devenir les vecteurs de cette « restauration santé » en donnant l’exemple. Limiter les températures des percolateurs et bouilloires à 70 % doit devenir une priorité dans ce secteur pour diffuser les bonnes pratiques, d’abord dans le secteur de la santé pour ensuite essaimer à l’hôtellerie et tout le secteur de la restauration hors foyer… Et en plus cela générera des économies d’énergies notoires : « santé et environnement ne font qu’un« .

    Ainsi le secteur de la restauration collective devient un acteur de la prévention…

     Olivier TOMA – PRIMUM-NON-NOCERE

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    • Lily

      Et les micro-ondes, alors ?
      Vous savez, cette petite boîte qui réchauffe vos aliments… et qui utilise des micro-ondes. En fait, elle bombarde vos aliments de micro-ondes, qui réchauffent les aliments (pour faire simple). Pendant 5 à 10 minutes (selon puissance et durée), vos aliments continuent de chauffer dès leur sortie de cette petite boîte. Alors si vous les avalez moins de 15 minutes après avoir chauffé, que se passe-t-il dans votre œsophage ? (vous me direz, quel intérêt alors de les chauffer au micro-ondes puisqu’une fois chauffés ils refroidissent très vite…. Mais ces micro-ondes, il n’y a pas que cette petite boîte qui les utilise : les technologies sans fil, les ampoules éco, les plaques à induction, etc… elles les utilisent, certes à moindre puissance, mais qu’en est-il sur les cellules à long terme ? Ce qui est étonnant c’est que les assureurs, qui ont le nez fin, ont bien compris qu’ils n’avaient aucun intérêt à assurer les risques liés aux ondes (si vous trouvez un assureur qui les assure, dites-le moi)…

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