Le Haut Conseil pour le Climat (HCC), comme il se présente lui-même dans son dernier rapport est « Un organisme indépendant qui comporte jusqu’à 13 membres : des experts de la science du climat, de l’économie, de l’agronomie ou de la transition énergétique. Il est chargé d’émettre des avis et des recommandations sur l’action publique pour réduire les GES de la France. Il publie au moins un rapport annuel sur le sujet.
Celui-ci est remis au Premier Ministre et transmis au Parlement ainsi qu’au Conseil économique, social et environnemental.
Dans les six mois qui suivent le gouvernement doit expliquer au parlement les suites qu’il donne aux recommandations du rapport.
L’intérêt – tel que présenté par le document – de ce rapport, est de susciter un débat public au moins deux fois par an sur le sujet et de pousser à renforcer collectivement l’action contre le changement climatique, notamment à travers le Conseil de défense écologique du gouvernement.
Le HCC peut être saisi par le gouvernement, le Parlement, ou se saisir lui-même pour rendre un rapport sur un sujet relatif à son domaine d’expertise.
Rappelons, avant même la lecture attentive de ce rapport, que LES PAYS ONT POUR OBJECTIF D’ATTEINDRE LA NEUTRALITÉ CARBONE DANS LA DEUXIÈME MOITIÉ DU SIÈCLE ! Ce qui n’est pas gagné.
En signant l’accord de Paris, ils se sont engagés ensemble à mettre une limite à l’augmentation des émissions des GES, puis à les réduire rapidement afin d’aboutir à un équilibre entre les émissions et les absorptions au cours de la deuxième moitié du siècle.
Précisons à ce sujet que ces émissions de GES en France proviennent
- Pour 31% des transports
- Pour 19% les bâtiments
- Pour 19 % l’agriculture. Dont 89% provient de l’élevage et des cultures.
Certes, il est évident, en lisant ces chiffres, que notre alimentation a un impact sur ces émissions. Mais la bonne question est celle-ci : peut-on se nourrir autrement ? Pas facile de répondre, sauf par des déclarations d’intention. D’autre part 89% de 19% cela nous ramène à moins de 17% d’émissions. Moins que pour l’industrie.
- Pour 18% de l’industrie
Le rapport se décompose en 8 chapitres déclinant l’ensemble des questions et des problèmes touchant au changement climatique avec chiffres et graphiques à l’appui.
Parmi l’ensemble de mesures évoquées, nous avons tout particulièrement retenu – au Point 8 – la disposition suivante :
Évaluer systématiquement l’impact en émissions de gaz à effet de serre des politiques et mesures. Une évaluation systématique et chiffrée de l’impact sur les gaz à effet de serre des politiques et mesures existantes et prévues est nécessaire. Ces évaluations doivent avoir lieu avant, pendant et après la mise en place d’une mesure. Un suivi régulier permet en effet de faire les ajustements nécessaires pour respecter les objectifs fixés.
Nous espérons que ce Rapport sera suivi d’effets et de progrès substantiels.
Olivier TOMA – PRIMUM-NON-NOCERE
https://www.hautconseilclimat.fr/wp-content/uploads/2019/09/hcc_rapport_annuel_grand_public_2019.pdf
Documents : HCC rapport annuel grand public
Législation spécial arrétés préfectoraux
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