Count Down de Shanna Swan – le livre alerte sur le danger qui guette l’humanité

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    Une planète désertée de toute humanité dans un quart de siècle ?

     

    C’est ce que prévoit l’américaine Shanna Swan, professeur de médecine environnementale, qui vient de publier un livre Count Down (Compte à rebours) destiné à nous alerter sur le danger qui guette l’humanité dans son ensemble ; danger résumé dans ce titre d’un article du Guardian :  l’humanité toute entière risque de se retrouver stérile d’ici 2045 !

     

    Un génocide annoncé.

     

    Inutile de créer des armes nucléaires de plus en plus démentiellement puissantes pour éradiquer l’homme de la surface de la terre. Il suffit de le mettre au contact des phtalates. Ceux-ci, en silence et sans violence, empêchent les humains de procréer en s’attaquant aux spermatozoïdes  qui ont chuté de 59 % entre 1973 et 2011 dans le monde occidental !

    Chiffres établis grâce à une analyse comparée de 185 études internationales.

    Si bien qu’il pourrait ne plus subsister un seul spermatozoïde humain sur terre d’ici 2045 ! Et

    la plupart des couples pourraient avoir à utiliser la procréation médicalement assistée, affirme Shanna Swan.

    Nous, on veut bien, mais comment la PMA pourrait-elle fonctionner si nous manquons de matière première ? Mystère.

    Lire aussi : réchauffement climatique, l’État Français et la justice.

    Les génocidaires dénoncés.

     

    Ce sont les produits chimiques présents dans les plastiques, en particulier les phtalates. Ces plastiques, fruits de l’immense progrès que nous a apporté la technoscience toute puissante sur nos destinées !

    Ceux-ci  abaissent le niveau de testostérone et leur influence se fait donc surtout ressentir chez les hommes, avec par exemple une diminution du nombre de spermatozoïdes, mais ils sont également mauvais pour les femmes explique la chercheuse américaine. Et elle poursuit : ils diminuent la libido et augmentent le risque de puberté précoce, d’insuffisance ovarienne prématurée, de fausse-couche et de naissance prématurée.

    Voilà une parité hommes-femmes dont nos épouses et mères se seraient bien passé.

     

    Certes, d’autres facteurs peuvent intervenir. Notamment les conditions économiques et les évolutions du travail des femmes qui rendent difficiles la survivance des familles nombreuses qui étaient courantes jusque dans les années 60. Encore un progrès. Mais les choix de vie et le mode économique actuel n’expliquent pas la perte de fécondité des humains.

    Car la cause majeure de cette éradication programmée de l’espèce humaine – ce qui devrait ravir ceux qui s’inquiètent de la surpopulation ! – vient de l’industrie qui tarde à se reconvertir aux produits non hormonalement actifs et s’obstine à nous imposer – pour des questions de rentabilité – des plastiques contenant les poisons que sont le téflon, le BPA et les phtalates.

     

    Des chiffres éloquents.

     

    « En 1973, un homme possédait environ 99 millions de spermatozoïdes par ml de sperme. En 2011, ce taux n’était plus que de 47.1 millions ! Soit une baisse de 53,4% chez des hommes vivant dans des pays occidentaux (Australie, Europe, Amérique du Nord). « Le nombre de spermatozoïdes chez les hommes a diminué de plus de moitié au cours des 40 dernières années » 

    Le Dr Shanna Swan expliquer cette diminution par l’interférence des hormones sexuelles avec les produits chimiques.  Notamment les phtalates, utilisés pour rendre le plastique plus souple. Ceux-ci font baisser la testostérone et donc diminuent le nombre de spermatozoïdes. Réduisant par la même occasion, la fertilité masculine. Quant aux femmes, voir plus haut ce que lesdits phtalates leur inflige.

     

    Les propositions du Dr Shanna Swan.

     

    Elles sont simples. Si nous voulons éviter le risque de la disparition de notre espèce, il faut absolument contraindre l’industrie chimique à fabriquer des produits non hormonaux à usage domestique. Renoncer définitivement au téflon, BPA et phtalates dans l’alimentation des personnes en âge de procréer pourrait largement réduire le risque d’infertilité.

    Comme pour le climat, la côte d’alerte est depuis longtemps dépassée.

    Quand allons-nous enfin réagir si nous voulons que nos enfants survivent ?

     

    Olivier TOMA – PRIMUM-NON-NOCERE

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