L’aération élément essentiel contre le Covid-19.
Le « British Medical Journal » publie une étude selon laquelle l’aération est trop souvent négligée alors que le covid-19 se transmet principalement par l’air. Et d’insister sur la nécessité d’aérer les locaux, notamment « dans les centres de soins, les lieux de travail et les écoles ».
Alors que la pandémie dure depuis plus d’un an.
Alors que l’aération constitue un « moyen simple et crucial » pour éviter la propagation du virus, celle-ci est négligée la plupart du temps, déplorent les auteurs de l’article.
En effet le virus se :
transmet principalement d’une personne à l’autre par inhalation et à une distance relativement courte
Si bien qu’on est :
bien plus susceptible d’être infecté dans une pièce dont les fenêtres ne peuvent pas s’ouvrir ou qui ne dispose pas d’un système de ventilation
C’est-à-dire de renouvellement de l’air.
En comparaison, la transmission du SARS-Covid-2 par contact avec des surfaces est considérée comme relativement minime, toujours d’après ces auteurs.
Que faire ?
Ventiler au maximum, notamment en particulier « dans les centres de soins, les lieux de travail et les écoles ».
Pourquoi ?
Parce que les plus petites particules exhalées par les personnes infectées « peuvent rester en suspension dans l’air pendant des heures et représentent une voie importante de transmission ».
Les auteurs affirment qu’il n’y a aucune différence entre les gouttelettes de salive qui tomberaient vite au sol, et les particules les plus fines qui restent en suspension dans l’air et qu’on appelle traditionnellement des « aérosols ». C’est cette distinction artificielle qui a empêché d’évaluer correctement le risque de transmission du Covid dans l’air, en mettant trop l’accent sur les gouttelettes.
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Un constat sévère.
Et les auteurs de dénoncer : « Après un an de pandémie, on est toujours en train de débattre du rôle et de l’importance de la transmission du SARS-CoV-2 par aérosols, qui n’est parfois que succinctement mentionnée dans certaines directives de contrôle de l’épidémie […] Fondamentalement, si vous inhalez des particules, quelle que soit leur taille ou leur nom, vous respirez des aérosols. »
Nous voilà informés et avertis. Il n’y a plus qu’à passer à l’acte : Aérons, aérons, aérons !
Olivier TOMA – PRIMUM-NON-NOCERE
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