Développement durable : une énergie épatante, l’énergie osmotique …. la fin du cauchemar ?

    Développement durable : une énergie épatante, l'énergie osmotique …. la fin du cauchemar ?Voilà une excellente nouvelle qui nous parvient de Norvège (ça change…). On y a mis en activité une centrale électrique d’un nouveau type qui a démarré en 2009. C’est une centrale qui ne consomme pas de carburant, ne libère donc pas de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Vous donnez votre langue au chat ? La centrale exploite le gradient de salinité existant entre de l’eau douce et de l’eau de mer grâce à un procédé nommé Pressure retarded osmosis ou PRO. Et l’énergie produite est dite « osmotique ». Sympa, non ?

    On sépare les eaux douces des eaux salées par une membrane semi-perméable. On rééquilibre les concentrations en solutés de part et d’autre de la structure poreuse par un flux spontané d’eau de rivière vers l’eau de mer en provoquant une augmentation de pression au sein du compartiment d’accueil. Le trop plein d’eau est alors évacué en actionnant au passage une turbine reliée à un générateur de courant. La pression du compartiment salé peut atteindre l’équivalent d’une colonne d’eau de 120 mètres de haut ! Procédé qui application le principe de l’osmose.

    Bon, il serait difficile de construire une telle installation en Suisse par exemple, car il faut avoir accès à deux sources d’eau à concentrations en solutés différentes, type embouchures de fleuves qui constituent le site idéal. Et la Terre n’en manque pas.

    Bien entendu un premier bilan des résultats a été effectué par des chercheurs de l’université de Yale (USA) qui ont publié leurs résultant dans la revue Environmental Science & Technology.

    L’énergie osmotique : tous les espoirs sont permis.

    Ce type de centrale est idéal puisqu’il exploite une énergie parfaitement libre : celle de l’eau douce qui se perd normalement en mer, de manière (apparemment) inutile. Selon les études et mesures effectuées, ce type d’énergie nommé Pressure retarded osmosis permettrait d’extraire jusqu’à 0,75 kWh d’énergie par m3 d’eau (à pression constante). « Cette valeur représente 91,1 % de la quantité d’énergie théoriquement disponible, à savoir 0,81 kWh par m3« . Résultat qui autorise tous les espoirs..

    D’après les chercheurs de Yale, exploiter un dixième seulement des eaux se jetant dans les océans de notre Planète permettrait de fournir l’électricité de  520 millions de personnes de façon durable….et sans libérer une seule tonne de CO2 !

    Si on compare, à production égale, ces résultant avec ceux des centrales thermiques à charbon il faut compter plus d’un milliard de tonnes de gaz carbonique dans l’atmosphère.

    Qui dit mieux ?

    Olivier TOMA – Primum-Non-Nocere

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