Distinction des sociétés cotées et non cotées : le décret d’application Article 225 du Grenelle II est publié.

    Distinction des sociétés cotées et non cotées : le décret d'application Article 225 du Grenelle II  est publié.Le décret définit clairement les obligations des sociétés concernées – non cotées et cotées concernant les informations environnementales, sociales et sociétales qui doivent être fournies
    OBLIGATIONS POUR LES DEUX TYPES DE SOCIETES.SOCIALES Emploi –  Organisation du travail – Relations sociales – Santé et sécurité – Formation – Égalité de traitement (hommes/femmes, insertion des handicapés).ENVIRONNEMENTALES

     Politique générale en matière environnementale – Pollution et gestion des déchets – Utilisation durable des ressources – Changement climatique – Protection de la biodiversité.

    SOCIÉTALES

     Impact territorial, économique et social de l’activité de la société – Relations entretenues avec les personnes ou les organisations intéressées par l’activité de la société – Sous-traitance et fournisseurs.

    OBLIGATIONS COMPLÉMENTAIRES POUR LES SOCIÉTÉS COTÉES

    Elles sont  nombreuses. Ces entreprises doivent fournir des informations supplémentaires dans les trois catégories d’information :

    SOCIALES

    Organisation du travail – Santé et sécurité – Promotion et respect des stipulations des conventions fondamentales de l’OIT (Organisation internationale du travail)

    ENVIRONNEMENTALES

     Politique générale en matière environnementale – Utilisation durable des ressources – Changement climatique.

    SOCIÉTALES

    Sous-traitance et fournisseurs – Loyauté des pratiques – Autres actions engagées en faveur des droits de l’homme.

    VÉRIFICATION

    Sont aussi prévues dans  cet article 225 du Grenelle II la vérification des informations extra-financières fournies par l’entreprise cotée « à partir de l’exercice ouvert après le 31 décembre 2011 » et pour les autres entreprises concernées « à partir de l’exercice ouvert après le 31 décembre 2016 ». En attendant toutes devront fournir une attestation d’un tiers indiquant si les informations demandées sont fournies ou non, si celles non fournies le sont sans explication. L’organisme tiers indépendant sera désigné par le directeur général ou le président du directoire, pour six exercices maximum. Cet organisme devra être accrédité par le Cofrac (Comité français d’accréditation) ou par tout autre organisme d’accréditation signataire de l’accord de reconnaissance multilatéral établi par la coordination européenne des organismes d’accréditation.

    Pour les modalités d’application et de contrôle se reporter au texte officiel

    Olivier TOMA – Primum-Non-Nocere

    • Voir les commentaires

    Vous pourriez aimer aussi

    Un plan de relance pour un tourisme durable.

    Un plan de relance pour un tourisme durable.

    C’est le projet du gouvernement après la crise sanitaire que nous avons connue. La ...

    Dépêche du C2DS sur l’accord signé à l’issu de la COP21

    Un événement historique Les 195 pays du monde ont signé samedi un accord qui ...

    Purifions la chambre de bébé ?

    Le WECF (Women in Europe for a Common Future), réseau d’ONG européennes, a repris ...