Et si la glace continentale disparaissait totalement de la surface de la Terre ?

    fonte des glaces

    Il est officiellement admis que l’usage des énergies fossiles en provoquant le réchauffement climatique conduit à la fonte des glaces polaires. Sans parler des glaciers montagnards

    Résultat ? Une hausse du niveau de la mer de plus de 65 mètres. Cauchemar !

    La glace terrestre représente un volume de plus de deux millions de mètres cubes. Certains spécialistes affirment que cette masse mettrait plus de 5.000 ans à fondre dans son intégralité. Soit. Mais, ajoutent d’autres, vue la quantité de dioxyde de carbone que nous continuons à déverser dans l’atmosphère, nous pourrions aboutir à créer une planète sans glace, dont la température moyenne tournerait autour de 26°C au lieu des 14°C actuels !

    Que se passerait-il alors ?

    La fonte des glaces sur l’Europe

    Londres et Venise disparaîtraient sous les eaux. Dans quelques milliers d’années, les Pays-Bas deviendraient les Pays-Engloutis et du Danemark ne resterait peut-être qu’une petite île. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, la Méditerranée surgonflée décuplerait le niveau de la mer Noire et de la mer Caspienne.

    La fonte de la glace sur l’Amérique du Nord

    La façade atlantique, la Floride et la côte américaine du golfe disparaîtraient. A l’ouest, les collines de San Francisco se transformeraient en archipel dans une Vallée Centrale devenue une immense baie. Sans Diego, la capitale, n’existerait plus car le golfe de Californie s’étendrait au-delà de sa latitude

    La fonte des glaces sur l’Amérique du Sud

    Plus de Bassin amazonien au nord et plus de bassin du Río Paraguay au sud : ce seraient de larges criques de l’Atlantique. Buenos Aires et ses plages passeraient aux oubliettes de l’Histoire de la Géographie, accompagnés du littoral uruguayen et d’une grande partie du Paraguay. Il faudrait se consoler avec quelques zones montagneuses qui émergeraient le long de la côte des Caraïbes et en Amérique centrale.

    La fonte des glaces sur l’Afrique

    Le continent africain serait le mieux préservé du point de vue de la hausse des eaux, mais, à l’inverse, les températures pourraient atteindre des niveaux qui le rendraient inhabitable en grande partie. Du côté de l’Égypte, Alexandrie et Le Caire disparaitraient sous des eaux méditerranéennes qui ne respecteraient même pas les vénérables pyramides.

    La fonte des glaces sur l’Asie

    Seraient inondés : La Chine, réduite à 600 millions d’habitants; le Bangladesh dont on ne sait ce que deviendraient ses 160 millions d’habitants; une grande partie de l’Inde côtière. La Chaîne des Cardamomes et le Cambodge deviendraient des îles sous la montée des eaux du delta du Mékong.

    La fonte des glaces sur l’Australie

    Elle subirait un double effet sous la poussée des eaux : son désert central accueillerait une mer intérieure, mais il perdrait une grande partie de sa bande côtière. Rappelons que c’est là que vivent actuellement 80% des Australiens.

     

    La fonte des glaces sur l’Antarctique

    • L Est antarctique est constitué par une calotte glacière qui constitue 80% de toute la glace terrestre. La fonte d’une telle masse paraît inconcevable aux spécialistes. D’autant qu’elle a subi des périodes de chaleur antérieures sans disparaître pour autant. Elle se serait même quelque peu densifiée du fait du réchauffement climatique, qui, en produisant davantage de vapeur d’eau produirait plus de neige sur l’Antarctique oriental. Mais si nous passons de 14° à 26° de moyenne terrestre qu’en sera-t-il de cette masse énorme ?
    • L’Ouest antarctique : Sans doute beaucoup plus petit lors des périodes de chaleur antérieures, tout comme le Groënland. C’est une région fragile car une grande partie du continent repose sur un substrat rocheux situé sous le niveau de la mer. L’océan se réchauffant corrode la glace flottante par en-dessous et entraîne un affaissement de ce substrat. Notons que l’Antarctique occidental a enregistré une moyenne de 65 millions de tonnes métriques nettes de perte de glace par an, depuis 1992.

    Bref, nous ne sommes pas encore sauvés des eaux et la lutte contre les GES, s’ils sont bien responsables de cette évolution inquiétante, doit s’avérer aussi drastique que possible.

    Olivier TOMA – PRIMUM-NON-NOCERE

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