Le scandale des médicaments périmés, lâchés dans la nature.

    Le scandale des médicaments périmés, lâchés dans la nature.Le réseau Cyclamed est destiné à détruire les médicaments stockés et périmés par les Français. Il est financé par les industriels du médicament et gratuit pour le public.

    Ce réseau recueille et détruit environ 13.000 tonnes sur les 29000 estimées périmées.

    On considère que le reste se retrouve probablement dans nos poubelles. Notamment les déchets contaminés (DASRI) les « piquants » et « tranchants ». Il est évident qu’il faille trouver une solution pour que ces trois types de déchets spécifiques liés à des soins « hors établissements » et rejetés dans la nature, ne deviennent pas les outils d’une contamination et d’une toxicité environnementale majeure.

    Il n’y a pas de filière structurée pour les 3000 établissements de santé et les 30000 établissements médicosociaux de notre pays. Chacun doit se charger de détruire les médicaments périmés – en toute liberté et à ses frais – sans aucune intervention de l’Etat.

    En fait ils ont  le choix entre trois solutions : les retourner au producteur – les intégrer à des filières DASRI assez coûteuses – les mettre aux ordures, en choisissant entre l’incinération et l’enfouissement.

    L’incinération ramène, en fait, à la solution adoptée par Cyclamed.

    Reste le problème des médicaments enfouis qui libèrent des molécules dans la nature; de même que pour les médicaments liquides rejetés à l’égout alors que la plupart des stations d’épuration ne sont pas équipées pour traiter ces résidus médicamenteux.

    Il faut donc que le pouvoir politique mette en place un réseau structuré de traitement des médicaments en France ou qu’il élargisse les compétences de Cyclamed aux nécessités des établissements de santé en ces domaines.

    Et cela en plein accord avec l’art. 198 du Grenelle 2. CQFD

    Olivier TOMA – Primum Non Nocere

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