Le SOLAIRE et l’EOLIEN font MIEUX que le PETROLE…et MOINS CHER !

    solaireC’est ce que veulent démontrer les experts de Kepler-Cheuvreux en créant un nouvel indice : EROCI : « Energy Return On Capital Invested » ou « Retour Energétique par Unité de Capital Investi » appliqué à l’électro-mobilité solaire et éolienne en comparaison de la thermo-mobilité pétrolière.

    Non seulement c’est plus rentable (objet de la démonstration) mais, en plus, c’est tout bénéfice de point de vue de la santé publique, de l’environnement, du climat et de la géopolitique.
    En investissant $100 milliards dans le solaire photovoltaïque (PV) on serait en mesure d’assurer une production électrique de 35 TWH par an pendant plus de vingt ans (rappelons que 1 térawatt-heure (TW?h) = 1 000 GW?h = 1 000 000 MW?h = 1 000 000 000 kW?h = 1 000 000 000 000 W?h !).

    De plus il apparaîtrait que l’efficacité énergétique de la prise à la roue d’un véhicule électrique serait de 70 à 75% alors que celle d’un moteur thermique serait de 20 à 25%. En tenant compte des pertes électriques de transmission inévitables (environ 2,5%) le rendement depuis la sortie du panneau PV jusqu’à la roue du véhicule électrique serait ainsi de 67,5%.
    Ainsi, en prenant en compte le coût de plus en plus élevé de l’extraction du liquide fossile et du rapport entre sommes investies et productivité, il apparaît que sur une période référence de 20 ans, $100 milliards investis dans le PV, permettraient d’obtenir 14% d’énergie nette en plus que la même somme investies dans l’extraction pétrolière.

    Autres avantages.

    Le PV et l’Eolien dépendent de flux partout disponibles sur Terre. Ils ne sont donc pas soumis aux tension pour l’accès aux ressources énergétiques, et les investissements qu’ils réclament ne sont pas soumis aux aléas qui affectent les cours du pétrole et déclenchent quelquefois de véritables paniques boursières.

    La flexibilité des batteries des véhicules électriques, présente un intérêt pour le véhicule lui même, mais aussi pour l’industrie électrique dans son ensemble, car il devient possible de mettre les véhicules en charge pendant les phases de production solaire ou éolienne importantes et d’injecter l’énergie électrique solaire stockée dans les batteries, dans le réseau en période de baisse d’activité solaire ou aérienne.

    « Un milliard (taille du parc automobile mondial en 2010) de batteries de 60 kWh constituent un réservoir de 60 TWh équivalent à 24 heures de demande électrique globale. Les voitures sont en moyenne garées 23 heures sur 24. Si les 2/3 des véhicules sont connectés à des prises de seulement 3 kW la puissance disponible est alors de 2000 GW. De quoi gérer les fluctuations d’un mix électrique global à très haute teneur en PV et éolien. La voiture électrique devient ainsi un cheval de Troie pour que les énergies renouvelables puissent conquérir le mix électrique mondial et repousser les centrales fossiles à une simple fonction de back-up de sécurité. Les centrales non flexibles, et donc inadaptées, disparaîtrons. »
    Extraordinaire, non ?

    La finance conquise ?

    Tellement extraordinaire qu’il apparaît que le PV et l’Eolien ne suscitent pas le seul intérêt des écologistes, mais aussi celui des financiers !
    Cela n’est-il pas un signe que ces recherches vont dans la bonne voie ?
    Quoiqu’il en soit, il s’agit là d’une information capitale qui doit nous inciter à investir dans le solaire à la place du pétrole.
    Cerise du le gâteau : cette logique nous permettra, à terme, de ne plus dépendre des pays producteurs de pétrole pour disposer de l’énergie dont nous avons besoin. Dans le monde actuel, ce n’est pas là un moindre avantage. Non ?

    Olivier TOMA – PRIMUM-NON-NOCERE

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