L’emploi dans la transition écologique

    emploi transition ecologique

    26.000 milliards de dollars de chiffre d’affaires et 65 Millions d’emplois d’ici 2030 ! Où ça ?  Dans la Transition Écologique !

    C’est François de Rugy qui va être content : un rapport publié par la Commission mondiale pour l’économie et le climat affirme que les gains pour l’économie et l’emploi entraînés par la Transition Écologique, seraient colossaux : les recettes publiques pourraient augmenter de 2 800 milliards de dollars par an en 2030, soit l’équivalent du PIB actuel de l’Inde.

    Et la Commission de commencer par déplorer ceux qui  sous-estiment largement les bénéfices économiques et sociaux d’une lutte efficace et acharnée contre le changement climatique ». C’est du moins le regret exprimé dans son nouveau rapport en date du 5 septembre et remis au secrétaire général des Nations Unies, Antonio Gutierres.

    Il s’agit pour la Commission d’inciter à adopter  un nouveau modèle de croissance pour le XXIe siècle basé sur un développement bas carbone et résilient.

    Un « bon en avant », une « révolution aux cent fleurs »…

    On peut reprendre ces slogans de l’immortel Mao pour qualifier les annonces mirifiques que nous devons aux 200 experts qui ont pondu le rapport.

    Ils nous affirment en effet :

    • le changement de modèle est source d’opportunités
    • une offensive déterminée en faveur du climat pourrait générer 26 000 milliards de dollars de gains économiques cumulés, Ainsi 65 millions d’emplois seraient créés en même pas quinze ans dans l’économie bas-carbone ; autant qu’il y a d’actifs au GB et en Égypte.
    • Serait alors conseillée une réforme des politiques de subventions et de tarification du carbone, qui rapporterait un coquet pactole de 2 800 milliards de dollars par an en 2030. L’équivalent du PIB actuel de l’Inde.
    • En matière de santé, les retours seraient inestimables, la lutte contre le changement climatique nous protégeant de 700 000 décès prématurés dus à la pollution de l’air.

    Prendre fermement parti

    Le co-président de la Commission mondiales nous avertit : Nous sommes à un moment unique où nous pouvons soit tout perdre soit tout gagner ». Il n’est pas Normand, il est Nigérian.  Mais, pour tout gagner, il faut opérer un changement de cap immédiat.  Et il précise : « Les décideurs politiques doivent retirer le pied du frein et envoyer un signal clair en faveur de ce nouveau modèle de développement qui se traduit par des opportunités économiques et de marché intéressantes ».

    Il faut donc que les gouvernements agissent dans les trois ans à venir  car c’est durant cette période que se façonneront ou non  les 10 à 15 ans à venir dans le bon sens.

    C’est un point sur lequel nous sommes entièrement d’accord : inciter les gouvernements nationaux à garder l’initiative et à agir vite.

    Quelles mesures sont préconisées ?

    Pour faire émerger un monde bas-carbone, il faut :

    • accélérer la mise en place d’un prix carbone
    • supprimer les subventions aux énergies fossiles,
    • rendre obligatoire la publication des risques financiers liés au climat
    • mobiliser davantage le secteur privé
    • partager équitablement les gains afin d’assurer une transition juste.

    Voilà de quoi inspirer bien de bonnes idées au successeur de Nicolas Hulot.

    Olivier TOMA – Primum Non Nocere

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