L’Energie Positive dispose d’un nouveau label « Effinergie + »

    L'Energie Positive dispose d'un nouveau label « Effinergie + »L’association Effinergie qui avait déjà créé le label « BBC-Effinergie » en 2007, adapté ensuite à la rénovation en 2009, dit vouloir adopter une vision plus large de l’impact énergétique d’un bâtiment.

    Les ouvrages qui mériteront ce nouveau label, devront satisfaire à plusieurs exigences :

    – consommer 40 kWhep/m2/an (kilowattheures en énergie primaire par mètre carré et par an) – au lieu de 50 kWh/m2/an

    – offrir une bonne perméabilité à l’air ainsi qu’une bonne ventilation. L’objectif  consistant à  tendre vers le Bepos (bâtiment à énergie positive).

    Des aides pourront être accordées  par les régions en relation avec l’Ademe. Et cela à partir de mars 2012.

    « Effinergie + » ne veut pas s’arrêter en si bon chemin.

    Elle voudrait sensibiliser les locataires sur l’ensemble de leur consommation  d’énergie

    – en mettant en place un décompte des usages mobiliers ( dans lequel on trouverait aussi bien l’électroménager que les média),

    – en installant des compteurs liés aux prises de courant

    – en messurant la consommation couverte par de la production locale d’énergie d’origine renouvelable.

    Effinergie + voudrait aussi mettre en place de manière obligatoire  un guide d’usage qui préciserait l’utilisation, l’entretien et la maintenance des équipements et du bâti. Sans oublier le confort visuel, le confort acoustique et la prise en compte de la saison d’été.
    « Effinergie + » entend faire évoluer son label d’ici un an. Après expérimentation elle pourrait inclure les nouveaux paramètres suivants :

    – la zone climatique et l’altitude

    – la densité, notamment à travers le nombre d’étages des  bâtiments.
    – la prise en compte des dispositifs (pour la chaleur comme pour le froid) qui utilisent les énergies renouvelables notamment la possibilité d’utiliser le bois ;
    – le type de bâtiment déterminé par des usages très différents..

    Le but de ces dispositifs est d’arriver à  une définition plus précise du Bepos et à  déterminer les possibilités de développement optimum de l’énergie positive en fonction des données contextuelles. En relation avec le CSTB, il s’agit d’inciter les acteurs à intégrer l’énergie grise dans leurs projets et parvenir à calculer l’impact de la mobilité des usagers.

    A terme, on ne caractérisera plus le bâtiment seulement par son degré d’efficacité énergétique mais aussi par l’impact que sa situation géographique aura sur la consommation d’énergie et par les émissions de CO2 découlant des déplacements de ses occupants

    Olivier TOMA  – Primum-Non-Nocere

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