MONSANTO se « sucre » et le consommateur « déguste » : l’ASPARTAME.

    MONSANTO se "sucre" et le consommateur "déguste" : l'ASPARTAME.L’Aspartame, à l’instar de nombreuses substances chimiques que nous ne cessons de dénoncer (bisphénol A – Phtalates – Parabènes…) a envahi notre existence sans que nous en soyons toujours conscients : on le trouve dans toutes sortes de boissons, desserts et confiseries mais aussi dans plus de 600 médicaments !

    L’American Journal of Clinical Nutrition revient sur le sujet et publie une étude menée par le Statens Serum Institut de Copenhague qui ne peut pas nous laisser indifférents. Non seulement des études précédentes avaient dénoncé son implication dans la sclérose en plaques, les lupus érythémateux, le syndrome de la guerre du Golfe, les crises d’épilepsie, les complications du diabète mais l’étude qui porte sur 60.000 femmes enceintes pointe la corrélation entre absorption de sodas sucrés artificiellement et une forte augmentation du risque d’accouchement prématuré à proportion de 38% pour une femme qui consomme un malheureux soda par jour et de 78% pour celles qui en consomment quatre par jour !

    L’Aspartame, un de ces nombreux cadeaux empoisonnés de l’industrie chimique américaine, a un pouvoir sucrant 200 fois supérieur à celui de la saccharose; d’où son succès. Aux USA il a été autorisé, interdit puis ré-autorisé, probablement sous la pression des puissants lobbies industriels qui se sucrent avec lui.

    En Europe son « inocuité » a été établie par le Comité scientifique de l’alimentation humaine (CSAH)  puis il a été autorisé par le Parlement européen en Juin 1994, mais il était autorisé en France depuis 1988 déjà. Sa « dose journalière acceptable » (DJA) a été fixée à 40 mg/kg de poids corporel par le JECFA.

    Ce qu’il faut absolument savoir : l’aspartame est produit à partir d’une bactérie génétiquement modifiée, la phénylalanine, par la firme MONSANTO tristement célèbre; manipulation génétique qui permet d’accélérer considérablement la cadence de production.  Et les scientifiques qui déjà s’inquiétaient de cette pratique dans The Independent en 1999, « craignent que d’autres composés inconnus, qui peuvent se retrouver dans les aliments, soient produits par ce processus de modification génétique« .

    Nous évoquions plus haut, l’ensemble des pathologies où la présence de l’aspartame est mise en cause, mais il faut aussi considérer les études basées sur des données du National Cancer Institue qui alertent le public sur une relation possible entre augmentation de tumeurs du cerveau et consommation d’aspartame aux USA.

    Signalons aussi les risques pris par les enfants et adolescents diabétiques lorsqu’ils consomment l’aspartame de leurs confiseries et boissons sucrées favorites

    Pour l’instant aucune étude comparable n’existe en France et les nombreuses Agences gouvernementales censées veiller sur la qualité des produits que nous consommons, considèrent – sans doute comme pour le Médiator – qu’il n’y a pas matière à s’alarmer.

    Puisqu’on vous le dit….

    Olivier TOMA – PRIMUM-NON-NOCERE

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