Voici deux innovations qui ne passeront pas inaperçues dans le monde de la culture « bio » : la P-Box de Genodics et le concert de plante que Jean Thoby, pépiniériste au plantarium du château de Gaujacq (Landes) a donné, lors de la foire aux plantes originales d’Avrainville.
La P-Box de Genodics
Il s’agit d’un appareil fonctionnant sur l’énergie solaire (+ batterie) programmable à distance (ordinateur ou smartphone) dont la fonction consiste à stimuler les défenses naturelles de la vigne par des ondes sonores.
Son concepteur explique que sa P-Box permet de réduire l’impact de différents pathogènes sur la vigne :
- Maladies du bois : Esca, BDA, Eutypiose
- Excoriose, bois noir (essais en cours)
- Court-Noué (essais en cours)
- Botrytis (essais en cours)
- Mildou, oïdium, Black Rot (essais en cours).
La portée de la P-Box couvre de 1 à 10 ha selon le profil et la forme du terrain. Notre document joint vous apportera toutes les informations utiles sur cet appareil qui – si les « essais en cours » s’avéraient concluants – pourrait bien sonner le glas des masses de substances chimiques déversées sur les vignobles pour les protéger.
Les « concerts de plantes » du Musiniériste
Jean Thoby a mis au point un ingénieux dispositif qui est à l’origine d’une véritable symphonie végétale (ne manquez pas de regarder la vidéo indiquée par ce lien, vous serez sans doute convaincu comme nous l’avons été) ou d’un « concert de plantes » comme il le dit lui-même.
Comme il l’explique lui-même.
« si un être vivant est sensible aux vibrations, c’est qu’il en fait lui-même. On s’est longtemps moqué des grands-mères qui parlent à leurs plantes, et des tribus jouant du tam-tam autour d’un champ pour augmenter la récolte, alors que ce vieux savoir empirique améliore le rendement ».
Quel procédé utilise-t-il ? Jean Thoby établit une liaison entre la racine de la plante et ses feuilles par une petite pince électrique d’un côté (les racines), un capteur de l’autre (une feuille ou une fleur de la plante). Il relie ce dispositif à un boîtier qui capte la différence de potentiel électrique de surface entre parties souterraines et parties aériennes. Il en résulte une série d’ondes électriques, de vibrations fournies par la plante, qui « transcodées » et amplifiées aboutissent à produire des notes de musique.
Chaque espèce de plante produisant son propre structure de son ou son propre chant comme la voix d’un chanteur obéit à certains déterminations ; tessiture, couleur, ampleur, etc….. Et, non seulement les sons changent suivant la nature de la plante, mais ils changent aussi suivant les pays : une lavande italienne ne chantera pas comme une lavande française (ce qui aurait tendance à confirmer que la notion d' »identité » n’est pas vaine).
Et plus une plante est ancienne dans l’histoire de l’évolution, plus son chant est riche en sons divers : les conifères chantent plus que les fleurs qui chantent plus que les graminées ! Après l' »identité » c’est l’idée de « tradition » – expérience conservée et approfondie par le temps – qui est ainsi confirmée de façon très surprenante.
Bref il y a là de quoi passionner les intelligences (et les oreilles) ouvertes et de désespérer les positivistes purs et durs…à moins que, telles les pierres dans le mythe d’Orphée, ils ne se mettent à pleurer, touchés par ce chant végétal.
De toute façon Primum invite ses partenaires le jeudi 28 septembre à une conférence et un concert végétal avec Jean THOBY, à Béziers. Tout le monde pourra juger sur pièce.
Olivier TOMA – PRIMUM-NON-NOCERE
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