Sur le front de l’Eco-conception

    Sur le front de l'Eco-conceptionLa GRI (réunion d’organisations non gouvernementales et de grandes entreprises cherchant à évaluer les activités de ces dernières à travers des critères non-financiers) veut faire prendre conscience aux entreprises de « leur dépendance par rapport à aux ressources qu’elles exploitent« . D’où la nécessité de les préserver pour pérenniser leur activité.

    De ce point de vue l’analyse du cycle de vie des produits (ACV) s’avère indispensable.

    L’ACV permet d’analyser les  différentes phases de fabrication d’un produit. Chaque étape, depuis les matières premières jusqu’aux déchets, est analysée sous l’angle de son interaction avec l’environnement : ressources et énergie consommées, déchets et effluents rejetés, transports polluants, etc… L’éco-conception permet ainsi de décider des meilleurs choix possibles sur l’ensemble du « cycle de vie » du produit, pour éviter les interactions négatives sur l’environnement, le climat, les ressources.

    C’est ainsi que l’usage de l’ACV s’est largement diffusé au sein des grandes entreprises internationales productrices de biens de consommation, avec un effort plus marqué en Europe qu’aux USA grâce à une réglementation plus exigeante.

    Reste encore à améliorer l’information des consommateurs et usagers sur l’impact environnemental sur les produits les plus couramment utilisés, information encore très parcellaire même si, d’après si on note qu’elle est en forte croissance.

    • à cause de la pression réglementaire, liée aux exigences des consommateurs. Ex : le Grenelle 2 en France, les lois sur la lutte contre les gaz à effet de serre en Grande Bretagne, les initiatives de la Commission européenne en matière d’étiquetage qui pourrait entraîner une réglementation européenne.
    • mais aussi parce que les analystes et investisseurs s’efforcent de plus en plus d’introduire des critères plus que financiers dans l’estimation d’une entreprise et de ses produits.

    C’est ainsi que désormais les entreprises sont de plus en plus amenées à passer des bonnes intentions en développement durable, à la pratique concrète adoptée pour leurs produits.

    Restent des efforts à faire en matière pédagogique auprès des consommateurs pour les informer des résultats obtenus et, en matière de contrôle, à faire certifier les produits par des organismes indépendants dument habilités.

    Olivier TOMA – Primum-Non-Nocere

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