Un appel pressant en faveur du développement durable à la tribune de l’ONU.

    ONUC’est un appel qui nous vient de Sam Kutesa président de de la 69ème session de l’AG de l’ONU, qui a alerté les participants sur la nécessité d’affronter « avec courage et sans délai » les défis qui menacent les « fondements de notre société ». Ni plus ni moins !

    Certes il a salué les progrès accomplis en matière d’amélioration de la vie des populations mondiales les plus pauvres, depuis la Déclaration du Millénaire.
    Pour lui certains objectifs ont bien été atteints, d’autres sont en voie de réalisation mais une part de ces objectifs ne seront pas atteints avant la date butoir de 2015. Il faut donc forcer l’allure pour en réaliser le maximum d’ici là car « beaucoup reste à faire, la cible sur l’assainissement est loin d’être atteint, trop de femmes meurent toujours en couches et les inégalités dans et entre les pays restent considérables ».

    Pour après 2015, il faudra donc que les Etats Membres de l’ONU s’entendent pour définir un programme offensif de développement déterminé à éradiquer la pauvreté et la faim et à promouvoir « une croissance durable et inclusive, entre autres ».
    Le président Kutesa n’a pas oublié le réchauffement climatique qui figure, pour lui (mais pas seulement) parmi les menaces les plus urgentes auxquelles le monde doit faire face. Et, le dernier rapport du GIES, sorti depuis peu, n’est pas faire pour le contredire.

    C’est pourquoi il a prévu d’organiser une réunion de haut niveau sur ce thème en 2015. Il s’agira de mobiliser les volontés politiques et de s’efforcer d’atteindre à un accord mondial d’ici fin 2015 sous couvert de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.
    « Il est temps de reconnaître que les changements climatiques sont une réalité et un danger qui doit être urgemment neutralisé pour préserver la planète pour les générations à venir », a-t-il affirmé.

    On ne peut que souhaiter bon courage et plein succès à cette entreprise en imaginant les résistances obstinées qu’il devra vaincre du côté des USA et de la Chine par exemple, qui ne nous semblent pas vraiment décidés à changer leur modèle de développement.

    Olivier TOMA – PRIMUM-NON-NOCERE

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