Un Code de développement durable, signé par la Bourse et 15 Entreprises : une première….mais en Allemagne !

    Un  Code de développement durable, signé par la Bourse et 15 Entreprises : une première….mais en Allemagne !Une adhésion au Code de développement durable signée par la Bourse et une quinzaine d’entreprises, un déclaration de conformité avec les exigences du dit Code, une décision de « promouvoir la transparence et la standardisation de l’information sur la durabilité« , voilà de quoi nous réjouir. Las, ce n’est pas chez nous mais en Allemagne.

    Ce ne sont pas des paroles en l’air comme il arrive trop souvent dans nos discours politiques car la crédibilité des déclarations de conformité sera établie pour une attestation rédigée par une tierce partie indépendante des pouvoirs publics. Or, les normes de rapport de GRI A+ (Global reporting initiative) ou de l’Effas Level III (Fédération européenne des associations d’analystes financiers) sont très strictes.

    Etabli après force consultations multipartites (entreprises, investisseurs, analystes financiers, chercheurs scientifiques) le Code de développement durable veut mettre en œuvre « une réorientation fondamentale des entreprises et de la société vers la durabilité ». Rien moins !

    L’Etat n’est pas intervenu dans ces consultations et le Conseil allemand pour le développement durable a fixé l’adoption de ce Code sur la base du volontariat.

    Il comporte 20 indicateurs de performance et bénéficie de la chaude approbation du gouvernement fédéral et de sa chancelière.
    On pourra accéder à des rapports sur des indicateurs de performance et critères précis, grâce à une basse de données accessibles aux entreprises et organisations diverses. Une page leur permettra de manifester leur adhésion qui sera ensuite diffusée pour le plus grand bénéfice de leur politique de communication.
    Il est vivement recommandé par le Conseil aux prestataires financiers, de « réclamer aux entreprises dans lesquelles ils veulent investir des déclarations de conformité et de faire du Code de développement durable allemand la base de leur propre évaluation ».
    Après les recommandations, les contrôles : le Conseil va créer un « système de surveillance du Code de développement durable allemand ». De même, continuera-t-il  d’ « organiser des réunions de dialogue sur sa révision et son efficacité sur le marché ».

    Rendez-vous et pris à 2013 pour évaluer la mise en place de ce Code de développement durable.

    Peut-être cette initiative donnera-t-elle des idées à certains…qui sait ?

    Olivier TOMA – Primum-Non-Nocere

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