La Thaïlande dit » Stop ! » aux touristes qui se font hospitaliser en Thaïlande gratis. En fait, aux frais des Thaïlandais. Cela ne vous dit rien ???
L’ardoise laissée par ces touristes pique-assiettes (si on peut dire) dans les hôpitaux publics de Pattaya et Phuket s’élève à 5 millions de baht pour 2012 (= à peu près : 120.000 €).
Le gouvernement nous donne quelques chiffres :
– Il y a environ 2,5 millions d’étrangers qui, chaque année font un petit séjour dans un hôpital thaïlandais.
– Le nombre de touristes en Thaïlande atteindre 30 millions d’ici 2015.
On conçoit que les coûts des soins médicaux d’urgence fournis à ces visiteurs désargentés (au fait comment ces « fauchés » font-ils pour se payer des vacances en Thaïlande ? Nous aimerions bien connaître leur recette…) devienne insupportable pour les hôpitaux locaux.
Précisons :
– 40% des visites médicales internationales bénéficient à des expatriés vivant en Thaïlande.
– 20% ne sont que des touristes médicaux recherchant à bénéficier de procédures spécifiques dans ce pays
– 8% s’adressent à la médecine générale
– 32% sont considérés comme des cas d’urgence.
Ces prédateurs médicaux ont coûté 3 millions de baht l’an dernier à l’hôpital Vachira Phyket et 2 millions de baht au Banglamung Hospital….sans aucun espoir de récupérer quelque somme sur des étrangers qui se présentent comme insolvables.
Quelle solution adopter ?
Le ministre de la Santé Publique envisage donc de financer une assurance maladie en imposant des frais spécifiques, sur les billets d’avion, et par des taxes sur le prix des chambres d’hôtel. La date d’entrée en vigueur n’a pas encore été fixée.
D’autre part, les administrations intéressées, sont décidées à exiger des touristes étrangers de souscrire une assurance voyage et santé pour pouvoir entrer en Thaïlande.
C’est ainsi que le Ministre de la Santé Publique a proposé que le coût de la couverture de l’assurance maladie soit inclus de manière forfaitaire dans les frais de visa.
Quant aux travailleurs migrants, ils sont soumis à une assurance santé qui leur donne accès aux hôpitaux publics à raison de 1.300 bahts par an.
Vous avez dit CMU ? Et si le bon sens était « la chose du monde la mieux partagée« …mais en Thaïlande ?
Olivier TOMA – PRIMUM-NON-NOCERE
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