Une solution innovante pour protéger nos eaux de boisson ? Le procédé « Loïlyse »

    Une solution innovante pour protéger nos eaux de boisson ? Le procédé "Loïlyse"Nous avons attiré à plusieurs reprises l’attention des responsables de la santé publique sur le danger présenté par la présence de substances nocives dans les eaux de boissons du fait des rejets médicamenteux des hôpitaux, cliniques, maisons de retraite, industries, sans oublier les rejets liés aux traitements ambulatoires (les traitements anticancéreux par exemple). Dangers soulignés par un rapport de l’Académie de Médecine publié en 2008.

    Alors nous avions rêvé de disposer d’un procédé qui minéralise toutes les molécules organiques solubles  en les transformant en gaz carbonique, en eau et en dérivés minéraux. Et comme le propre du rêve consiste à ne pas s’enfermer dans des limites contraignantes, nous l’imaginions très peu consommateur d’énergie, ne nécessitant aucun additif de nature chimique et fonctionnant à pression atmosphérique et température ambiantes.

    Bref, nous pourrions alors traiter efficacement et purifier les eaux issues des élevages industriels, des centres de soin, des laboratoires voire des stations d’épuration urbaines et même des lits médicalisés des malades soignés à domicile. Sans oublier les eaux dites potables qui, on le sait, n’échappent pas toujours à la diffusion indiscrète de produits médicamenteux.

    A la sortie, l’eau obtenue ne contiendrait aucun virus, aucune bactérie et pourrait de plus être réutilisée à des fins d’arrosage, d’alimentation des toilettes et autres usages domestiques…

    Or ce rêve n’en est plus vraiment un puisque le procédé existe et qu’il se nomme « Loïlyse »

    Il a été développé en 2011 par une PME toulousaine Loïra –  qui a intégré depuis le groupe Derichebourg Aqua -, en partenariat avec le laboratoire d’Interactions Moléculaires et Réactivité Chimique et Photochimique de l’Université Paul Sabatier et le CNRS, et soutenu par l’Agence de l’Eau Adour Garonne, le FEDER et Toulouse Métropole. Synergie qui a abouti à la reconnaissance d’un brevet mondial.

    L’efficacité du procédé a pu être vérifiée par le CNRS et il bénéficie du soutien du pôle Cancer-Bio-Santé. Il s’intègre parfaitement à une démarche de développement durable au bénéfice de l’environnement, de la santé humaine et donc des générations futures.

    Le rêve est donc en passe de devenir une réalité pratique fort bienvenue.

    Il apporte la solution indispensable aux nuisances des excrétas animaux et humains pour ceux qui sont en cure de chimio thérapie. Il pourra, demain, être miniaturisé pour s’adapter aux contraintes de la chimio a domicile, etc….

    Ce qui, en amont, renforce l’importance de l’indice PBT et la nécessité de moyens financiers à mettre en oeuvre pour installer ce système dans les structures émettrices de « xénobiotiques » et protéger les nappes phréatiques de toute pollution aujourd’hui et demain.

    Olivier TOMA – PRIMUM-NON-NOCERE

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