La vingtième intervention de destruction tumorale a été pratiquée au centre hospitalier de Pau, par le docteur Bonnefoy et son équipe. L’hôpital de Pau s’est doté d’un nouvel équipement de pointe et
pratique une nouvelle technique nommée « ablathermie » par micro-ondes.
Ce nouveau dispositif non chirurgical dont la technique italienne a reçu l’autorisation d’être utilisée sur le marché français il y a un an, permet l’ablation tumorale par micro-ondes. Il est présent dans trois autres centres anticancéreux comme l’institut Gustave- Roussy à Villejuif, le centre hospitalier Urgentiste de Strasbourg et l’institut Bergonié à Bordeaux selon le directeur Christophe Gautier.
Cette technique peu invasive dont l’efficacité permet d’affirmer des résultats honorables, a également fait l’objet de publication de nombreux articles vantant la possibilité de détruire des tumeurs jusque-là traitées par chimiothérapie. 600 interventions probantes ont eu lieu en Italie.
Ce procédé fait appel à une pratique déjà existante mais qui se limitait à des tumeurs de moins de 3 cm et n’était pas pertinente sur des zones proches de vaisseaux sanguins. Or, il est maintenant possible d’intervenir sur des tumeurs entre 3 et 7 cm et situées dans une zone vascularisée. Ces interventions faites en Italie ont été pratiquées dans les cas de cancer du poumon, du rein, de l’os, du foie et vont se déployer au sein, l’utérus et la thyroïde.
Les avantages
Nous pouvons noter plusieurs avantages à une telle pratique. Tout d’abord, l’effet probant et non invasif de ce procédé qui n’est pas chirurgical. Ensuite, le temps passé sur l’intervention est considérablement réduit, moins d’une heure au total, le patient rentre à son domicile dès le lendemain. Cette technique nécrose totalement la zone, la réduction du temps de convalescence au sein de l’hôpital est très significative. Enfin, plus de malades pourront être pris en charge
Les résultats après l’ablathermie :
La totalité des tumeurs sur les 19 cas déjà traités au centre hospitalier de Pau a présenté une nécrose complète APRES l’intervention.
Face à l’augmentation constatée de maladies traitées par chimiothérapie en France, cette nouvelle technique ne serait-elle pas l’avenir des traitements de cancers pouvant être résolus par cette intervention ?
Tous les hôpitaux Français n’ont-ils pas intérêt à investir dans ce nouveau procédé qui nécessite d’une aiguille de 1,5 mm, d’une sonde reliée à un générateur pour envoyer les micro-ondes ?
Voir les commentaires