Mortalité et Environnement : le constat et les solutions

    Un constat

    morb12,6 millions de personnes dans le monde, 1,4 million pour la seule Europe, sont décédées en 2012 du fait qu’elles vivaient ou travaillaient dans un environnement insalubre. A l’échelon mondial cela représente un décès sur quatre !
    Alarmant non ?
    Ces chiffres ne sont pas nés de notre imagination mais ils sont tirés de la dernière édition du rapport de l’OMS intitulé « Prévenir la maladie grâce à un environnement sain« .
    Noble projet quand on constate à l’étude de ce rapport que la majorité des décès ainsi recensés n’est pas due à des maladies transmissibles.

    Des précisions

    C’est ainsi que le rapport dénombre 8,2 millions de décès causés par la pollution de l’air. Parmi les affections graves entraînées par les causes environnementales on constate que les accidents vasculaires cérébraux, les cardiopathies, les cancers et les affections respiratoires chroniques représentent les 2/3. Or, un rapport de l’OMS daté de mai 2014 classait « les cardiopathies ischémiques, les accidents vasculaires cérébraux, les infections des voies respiratoires inférieures, les broncho-pneumopathies chroniques obstructives [comme] les principales causes de mortalité au cours de la décennie écoulée« . Nul doute donc, que les causes environnementales interviennent pour beaucoup dans ce bilan.

    Quelles sont les personnes les plus touchées ?

    C’est simple : ce sont les enfants de moins de 5 ans et les personnes âgées de 50 à 75 ans.
    Les âges les plus vulnérables comme on le sait.

    Après le constat : les propositions

    L’OMS présente ensuite dans son rapport, des mesures « rentables«  destinées à « faire baisser la morbidité et la mortalité liées à l’environnement« .
    Au nombre desquelles l’utilisation des technologies et des carburants propres pour la préparation des repas, la réduction de l’éclairage et du chauffage, l’amélioration de l’accès à l’eau potable ou encore la promotion du lavage des mains.

    Rien qui ne soit à la portée de (presque) tous et de chacun, comme on le voit.

    Olivier TOMA – PRIMUM-NON-NOCERE

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