Carrefour : Un exemple à suivre ? Trop tôt pour l’affirmer.

    Carrefour : Un exemple à suivre ? Trop tôt pour l’affirmer.

    La marque Carrefour a publié un manifeste dans lequel elle évoque ses efforts entrepris depuis toujours  pour consommer mieux et localement.
    C’est pourquoi elle explique avoir créé la Filière Qualité Carrefour dont le concept est basé sur la vente de produits agricoles de terroir, sur des méthodes respectueuses de l’environnement, sur un prix juste et un partenariat de longue durée avec les agriculteurs.
    C’est ainsi que la célèbre marque entend contribuer à maintenir une production de qualité ainsi qu’un grand nombre de savoir-faire traditionnels au sein de nos régions.

    Traçabilité

    Du côté traçabilité alimentaire Carrefour affirme en garantir l’exemplarité dans le souci scrupuleux des produits. Une traçabilité validée pour chaque animal et la production des viandes, pour chaque lot de fromages, pour les produits de la mer et pour les parcelles d’où proviennent fruits et légumes.

    Une charte

    La marque et les agriculteurs sont liés par une Charte rigoureuse, adaptée à chaque filière de production, pour garantir qualité et fraicheur des produits offerts à la consommation.
    Les inspections et contrôles sont confiés à des organismes d’inspection indépendants à raison de plus de 3000 inspections et plus de 1000 analyses chaque année.
    De plus, un poste de responsable qualité Carrefour a été créé pour conseiller et aider les filières à remplir leurs objectifs.

    Respect de l’Environnement

    Carrefour : Un exemple à suivre ? Trop tôt pour l’affirmer.Carrefour affirme défendre résolument la nature en interdisant protéines animales et antibiotiques à l’usage des animaux dont il propose les viandes. Sa politique tient compte du bien-être animal, favorise les  méthodes naturelles pour lutter contre les nuisibles, exige du lait cru dans la fabrication des fromages et favorise la gestion durable des ressources liées à la pêche et refuse, bien sûr, les OGM.

    Lancement du blockchain.

    Pour restaurer la confiance des consommateurs ébranlée par plusieurs scandales alimentaires récents, Carrefour lance la première « blockchain » alimentaire d’Europe sur neuf de ses filières. Ce dispositif permettra au consommateur de scanner le QR code d’un produit pour connaître, par exemple, le lieu d’abattage, les conditions d’élevage ou encore son alimentation s’il s’agit d’une viande voire d’un poisson fumé. La marque espère aussi mieux gérer les crises sanitaires de cette façon.
    « L’utilité de la blockchain se démarque en particulier par la suppression des marchandises contrefaites et contaminées », affirme aussi une responsable informatique de la marque car la blockchain devrait permettre de sécuriser des chaînes d’approvisionnement complexes dans lesquelles les enregistrements à la main sont inefficaces.

    Toutes les filières devraient être équipées du dispositif « blockchain » d’ici 2020 nous affirme-t-on. On en prend bonne note.

    Et puisque l’alimentaire nous montre la voie, pourquoi ne pas adapter la même méthode en faveur des dispositifs médicaux, des cosmétiques, des médicaments et des aliments pour enfants ?

    Si elle est efficace et loyale bien sûr…

    Notre avis

    Il ne peut être que favorable à de telles initiatives. Mais pour autant nous ne sommes pas pleinement.

    Pourquoi ? Parce-que l’arnaque au « bio » et à « la traçabilité » est encore  beaucoup trop répandue et peu sanctionnée.

    En effet dans l’émission intitulée «  Grand bien vous fasse ! Manger bio, toujours un bon choix ? » animée par Ali Rebeihi et diffusée par France Inter en date du 15 mars, nous avons pu entendre Guillaume Coudray journaliste, auteur de Cochonneries (Éditions de la Découverte) affirmer que toutes les charcuteries labellisées « bio » (avec étiquette officielle AB) vendues en grandes surfaces, absolument toutes, contiennent les substances chimiques normalement proscrites parce-que nocives pour notre santé !

    Substances qui sont censées n’affecter que les produits non « bio ».

    Alors, « blockchain » une protection ou de la poudre aux yeux ?

    L’avenir nous le dira sans doute.

     

    Olivier TOMA – PRIMUM-NON-NOCERE

     

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