Un « coup de cœur » pour le Thai Chi.

    taiC’est  un « coup de cœur » qui ne vous déstabilisera pas émotionnellement ni physiquement. Bien au contraire.

    Que du bonheur.

     Occupant une place de choix dans les exercices de méditation et de concentration dérivés des arts martiaux orientaux, le Thai Chi intéresse vivement la médecine occidentale dans lequel elle voit une source de santé et d’équilibre pour le cœur et l’esprit.

    C’est déjà beaucoup pour une époque où les sociétés européennes auraient tendance à s’épuiser à la poursuite de l’accessoire en oubliant l’essentiel, mais ce n’est pas tout car il s’avère que la Thai Chi améliore l’état de santé des malades cardiaques, avec, notamment un meilleur contrôle de la tension artérielle. Les exercices pratiqués régulièrement, de manière douce, continue et circulaire, favorisent une bonne respiration (donc luttent contre les maladies respiratoires)…à condition de ne pas « en griller une » dès la séance terminée.

    Autres avantage en sus de la relaxation, de la circulation et de la respiration : un soulagement  des douleurs articulaires, une amélioration de la qualité du sommeil chez les insomniaques et de la motricité chez les malades de Parkinson.

    Ce c’est n’est dons pas un hasard si le Thai Chi est extrêmement populaire en Chine. On le  pratique dans les squares et les jardins publics dès potron-minet, car, cette gymnastique à la fois très douce et très énergétique y est considérée comme facteur de santé et de longévité.

    L’ami du coeur !

    Mais ce qui nous intéresse plus particulièrement  ici c’est son rôle préventif (voire curatif) dans les maladies cardiovasculaires.  Ce sont les chercheurs de l’université de Shanghai  qui le confirment dans une récente méta-étude,  notamment chez les malades « diagnostiqués pour une hypertension artérielle ou victimes d’un accident cardiaque ».

    Etude décisive puisqu’elle fait la synthèse de 35 études menées 35 pays pour un total de 2 249 patients; tous souffrant d’une maladie cardiovasculaire bien sûr. Or, si jusqu’à présent, on supposait le rôle positif du Thai Chi ou encore du QiGong (discipline similaire, dont plusieurs orthographes sont possibles) sur la santé cardiovasculaire, on ne disposait pas d’une étude scientifique d’une telle envergure.

    C’est maintenant chose faite et bien faite puisque l’étude met en lumière un nette amélioration chez les malades du cœur pratiquant une activité comme le Thai Chi. Notamment « un meilleur contrôle de la pression artérielle » associée à « une légère diminution des taux de triglycérides et du mauvais cholestérol». Et, cerise sur le gâteau « l’incidence des symptômes dépressifs a diminué ». Nous, en Occident sommes toujours étonnés de constater l’étroite complicité entre le corps et l’esprit. Pas les Orientaux. Ils nous l’enseignent une fois de plus.

    Quand on sait que les maladies cardiovasculaires restent la première cause de handicap et de décès dans le monde on se dit là une recette de santé d’autant plus précieuse qu’elle n’aggrave nullement l’éternel déficit de la Sécu !

    Il paraît que le Thai Chi – activité accessible à tout âge car elle associe mouvements lents et respiration maîtrisée – aurait  été inventé par un moine qui observait le combat entre un oiseau et un serpent ! On ne peut s’empêcher de penser alors qu’il serait peut-être utile de distraire un peu nos chercheurs de leur engouement pour une chimie toute puissante  – très rémunératrice mais souvent pernicieuse à terme – pour leur payer un stage dans une quelconque lamasserie tibétaine.

    Olivier TOMA – PRIMUM-NON-NOCERE

     

     Better sisal

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