Un plan de relance pour un tourisme durable.

    Un plan de relance pour un tourisme durable.

    C’est le projet du gouvernement après la crise sanitaire que nous avons connue. La Caisse des dépôts et Consignations (CDC) prête à investir 1,3 milliard d’euros dans ce plan de relance, assure que ses choix seront liés à des critères environnementaux. Rappelons que le tourisme représente 9 % du PIB de notre pays.

    Nous restons la première destination mondiale du tourisme et il nous faut préserver ce privilège malgré la crise du Covid-19. Privilège, mais surtout activité qui mobilise deux millions d’emplois et qui a été frappé de plein fouet par l’épisode coronavirus. Tout ce qui, de près ou de loin, se rapporte au tourisme ayant dû cesser toute activité du fait du confinement. Certes un plan d’urgence de 4 Mds d’€ et des prêts garantis par l’État dédiés aux petites entreprises ont été mis en place. Mais on ne peut en rester là.

    Il faut tirer des leçons de cette crise et notamment du côté de la mise en place d’un « tourisme à venir qui soit plus durable, participatif et digital » explique le directeur général de la CDC dont Novethic est une filiale.

    D’où son idée de lancer un « grand plan Marshall pour le tourisme »  de 1,35 Md d’€ par le biais de la Banque des Territoires et Bpifrance. Ce plan détaillé devrait être validé en Comité interministériel du tourisme, présidé par le Premier Ministre, aujourd’hui 14 mai.

    Aider efficacement en évitant le « surtourisme »

    Prêter de l’argent aux entreprises c’est bien, mais elles devront le rembourser. Un vrai plan d’investissement s’avère donc nécessaire qui tienne compte de leur équilibre financier. C’est pourquoi Bpifrance soutiendra les entrepreneurs du secteur, tandis que la Banque des territoires financera directement des infrastructures avec des « conditions très fortes » pour un tourisme durable.

    L’insistance sera mise sur la qualité environnementale des projets afin que les populations ne soient pas indisposées par les excès touristiques. Donc  pas de sur-tourisme, pas de massification dans des zones à forte attractivité, mais une meilleure répartition sur l’ensemble du territoire dont il faudra mettre en valeur toutes les possibilités.

    Par exemple en valorisant la montagne toute l’année : circuits de VTT, randonnées, festivals…et pas seulement le ski ! L’idée est d’éviter les concentrations sur une seule période en un seul endroit.

    Étaler (dans le temps) et fluidifier (dans l’espace) les  flots de touristes, permettra de satisfaire tous les acteurs du tourisme et d’éviter les embouteillages et la surpopulation.

     Importance du numérique

    Le numérique constitue un atout que la  France compte développer.

    Pour éviter que des plateformes telles que TripAdvisor ou Airbnb ne continuent à dévorer les parts de marché des hôteliers indépendants, la CDC veut activer  la création d’une plateforme agrégeant toutes les données sur le tourisme, réunissant toutes les activités du tourisme français au service des touristes.

    La réflexion sur le tourisme de masse, ses pesanteurs, ses retombées négatives n’est pas propre à la France. Venise, libérée pendant la crise, de l’invasion des millions de touristes et des flopées de bateaux de croisière qui viennent polluer ses eaux, pense à désormais  taxer les touristes étrangers.

    Du côté de l’Europe le commissaire en charge du marché intérieur, appelle, lui,  à « réfléchir ensemble à l’après » en construisant « une feuille de route tournée vers un tourisme européen durable (…). » Soit.

    C’est pourquoi la Commission européenne qui publie, en date du 13 mai, ses recommandations pour relancer le tourisme en Europe, annonce, qu’après une période consacrée à la reprise de l’activité dans des conditions sanitaires sûres, va « préparer le terrain pour un futur écosystème touristique européen durable, innovant et résilient » via un « programme européen pour le tourisme 2050 ».

    Si « l’Europe » gère le tourisme comme elle a géré la crise du coronavirus, sans oublier notre industrie et notre agriculture, nous avons toutes raisons de nous inquiéter. ..

    Notre Contribution.

    Un plan de relance pour un tourisme durable.Notre agence propose aux régions et aux professionnels des solutions sanitaires et environnementales de nature à préserver la santé humaine et protéger l’environnement.

    Cette démarche ecovid® permet aux acteurs du tourisme de former leurs collaborateurs en ligne, de les accompagner, et de garantir la sécurité par des validations effectuées par l’organisme certificateur. Les touristes ont ainsi la garantie de sécurité dans les établissements engagés dans cette démarche ecovid®.

    Il s’agit d’une démarche de long terme, avec une première étape cet été pour aider les professionnels dans leur démarche et assurer une saison en toute sécurité.

    La seconde étape consiste à créer des « territoires de santé » et à accompagner les professionnels du tourisme à promouvoir les éco-attitudes qui nous permettront d’atteindre les objectifs de réduction des émissions de co2 pour 2030.

    Le secteur du tourisme garantira ainsi la sécurité sanitaire et environnementale de leurs collaborateurs et de leurs clients.

    Vive le tourisme durable « à la française » !

    NB : Aux dernières nouvelles nous prenons connaissance de l’annonce d’Emmanuel Macron concernant les mesures en faveur des véhicules électriques et nous vous la relayons : https://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/le-plan-de-macron-pour-faire-decoller-la-voiture-electrique-964244

    Olivier TOMA – PRIMUM-NON-NOCERE

     

     

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