L’eau en bouteille : un bouillon de culture chimique !

    bouteille

    C’est une étude venue d’Allemagne qui nous l’apprend : 24 000 produits chimiques, plus ou moins nocifs, sont libérés par les plastiques qui contiennent nos boissons (bouteille d’eau )et certains de nos aliments.

    Parmi lesquelles le di(2-ethylhexyl) fumarate ou DEHF (substances non réglementée) dont il suffit de savoir qu’il entre dans la catégorie des perturbateurs du système hormonal.

    Cette situation perdure donc alors que des changements positifs – telle que la chasse au bisphénol-A – avaient commencé à intervenir dans la fabrication des récipients de produits alimentaires (liquides et solides) sous la pression des consommateurs.

    L’étude allemande

    bouteille en plastiqueL’étude, menée au sein de l’Université Goethe de Francfort en collaboration avec une équipe de l’Institut Fédéral Allemand d’Hydrologie, a porté sur 18 eaux en bouteille et portait sur la recherche spécifique de perturbateurs endocriniens. Ce qui a permis de relever la présence – grâce à des procédés techniques pointus – de 24250 produits chimiques dans ces eaux en bouteille.

     

     

    Un intrus redoutable : le DEHF…

    L’inquiétude portait tout particulièrement sur le DEHF (qui sert à rendre le plastique plus souple) et qui a la propriété détestable et désormais clairement mise en évidence, de provoquer une activité anti-œstrogénique ! Or ce DEHF a clairement été identifié dans les eaux analysées…..au milieu de 24000 autres produits chimiques dont il faudra établir s’ils sont ou non susceptibles d’altérer notre santé.

    Précisons encore que sur 18 échantillons d’eau en bouteille testés :

    • 13 ont manifesté une activité anti-œstrogénique « significative ».
    • 16 se sont révélés comme inhibiteurs des récepteurs androgènes du corps.

    Un malfaiteur qui agit en bande…

    Car, il a été observé que les 24520 autres traces chimiques identifiées, ont, elles aussi, manifesté une activité antagoniste; façon scientifique et jargonnesque de nous révéler qu’elles sont tout aussi préjudiciables à notre système hormonal que le fameux DEHF !

    En fait, le DEHF pourrait bien être l’arbre qui cache la forêt car rien dans l’étude ne prouve qu’il soit le seul à s’attaquer gravement au système endocrinien. Et cela est d’autant plus préoccupant que l’étude a permis de montrer que ce fameux DEHF, loin d’apparaître comme spécifiquement anti-androgène en tant que tel, devait forcément interagir avec un ou plusieurs autres substances chimiques dans l’eau de bouteille pour ensuite perturber les systèmes de signalisation chimique qui, dans le corps, régulent la production et l’activité d’hormones.

    En d’autres termes, le DEHF nous en met plein les yeux mais il faudra multiplier les études pour débusquer les dangers réels que nous font courir des types de produits chimiques largués à partir du plastique de nos bouteilles et autres emballages dans nos verres et nos assiettes.
    Tâche qui incombera à la science indépendante car il est clair que les grandes Agences gouvernementales US  voudront faire l’impasse sur ce type de recherches.

    Conclusion :

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    @frimufilms
    • D’abord quelles eaux ne faut-il pas boire ? Toutes celles qui sont conditionnées dans des bouteilles plastiques
    • Quelles eaux peut-on boire ? Celles qui sont vendues dans des bouteilles de verre (ou en acier inox).
    • Quelles est La meilleure eau ?L’eau de votre robinet…à condition de la purifier :
    • Soit avec un appareil à osmose inverse
    • Soit un distillateur d’eau

    Il s’agit là des deux meilleurs systèmes de filtration actuellement sur le marché. De plus leur investissement est vite couvert par les économies réalisées sur l’achat d’eaux en bouteille plastique.

     

    Un problème pourrait surgir quant à la déminéralisation de l’eau filtrée.

    Mais il faut savoir que d’une part  nous nous minéralisons essentiellement par l’alimentation et surtout les légumes. Et que, d’autre part, on peut reminéraliser l’eau filtrée en y adjoignant une algue alimentaire. Solution pratique et économique car l’algue dure longtemps. À défaut d’algue, on peut adjoindre à notre eau : thym, persil, fenouil, autres herbes, quelques gouttes de citron, de l’argile (excellent pour le système digestif) ou du sel non raffiné. Il est essentiel de reminéraliser notre eau car cette opération permet de restructurer et de ré-informer ses molécules.

    On peut aussi dynamiser cette eau à l’aide d’un vortex: cela la rend plus vivante et la rend plus assimilable par nos cellules.

    À votre santé !

     

    Olivier TOMA – PRIMUM-NON-NOCERE

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