Les 7èmes Assises Nationales du Développement Durable se sont tenues à Marseille fin novembre et ont donné lieu à la présentation d’un Livre Blanc que nous vous communiquons en fichier joint.
Constat principal dressé par ce livre blanc : le développement durable n’apparaît plus comme une priorité, il « n’est plus à la mode » !
En effet, selon ce rapport, la crise financière n’a pas été salutaire, bien au contraire, pour le développement durable. « On observe ainsi un mouvement contradictoire entre la prise de conscience généralisée des enjeux liés au développement durable d’une part, et la paralysie des avancées bilatérales d’autre part : conférences climatiques internationales gelées, biodiversité enlisée, désertification et problématique sur l’eau sans solution, échec d’une PAC qui serait devenue éco-conditionnelle. Notre société, plongée en pleine crise, s’est ainsi tout naturellement tournée vers les préoccupations de court terme. »
Devant ce triste constat, nous ne pouvons pas manquer de demander avec insistance : que font les politiques ?
C’est à eux de prendre conscience de la crise qui menace l’humanité; crise par rapport à laquelle la crise financière apparaîtra comme un aimable divertissement puisqu’il ne s’agit ni plus ni moins que de la survie d’immenses portions de l’humanité, pour ne pas dire de l’humanité dans son ensemble.
C’est à eux – ils sont élus pour cela – de réfléchir aux solutions à mettre en œuvre dès maintenant et à les déployer sur le long terme. Editer des « Livres Blancs » pour constater leur inertie et leur impuissance n’est pas seulement ridicule, c’est du cynisme compte tenu de l’urgence de la situation.
Si nos politiques au pouvoir n’ont pas la lucidité et le courage politique nécessaire, il faudra que nous en tirions les conséquences inévitables le plut tôt possible.
Olivier TOMA – PRIMUM-NON-NOCERE
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